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Organisée à l'occasion de la fête des voisins qui a lieu le dernier week-end de mai, Frédéric Rouxel et Philippe Favier, qui assurent la capitainerie du port de plaisance, entourés d'un petit groupe de propriétaires de bateaux, ont proposé samedi soir à tous les plaisanciers présents une petite fête entre voisins de pontons. Sur cette soirée conviviale, planait l’ombre d’un absent, celle de Michel Rouxel, repreneur historique du port, décédé début mai 2013. Elle s’est néanmoins déroulée dans l'esprit familial coutumier en rassemblant une centaine de personnes, soit une vingtaine de plus que l'an dernier, autour de barbecues où grillaient saucisses, merguez et côtelettes. Il s'agissait de la quatrième édition. La première, lancée en 2011, avait réuni une vingtaine personnes. Le repas, dont les victuailles où était mises en commun, avait pour but de rapprocher les plaisanciers par l’échange et une meilleure connaissance de leurs voisins. « Ici nous sommes dans un village ou un quartier de ville. On se rend compte que les plaisanciers amarrés au même ponton se reconnaissent. Mais amarrés à des pontons différents, (il y en a une |
douzaine), les gens se croisent sans forcément se connaître » expliquait Frédéric Rouxel. Ce dernier ainsi que son beau-frère, Philippe Favier, se félicitaient par ailleurs de voir un port rempli fort bien rempli avec 225 anneaux occupés. Seule ombre au tableau, selon les plaisanciers, l'envasement du canal, comme l’a souligné l'un d’eux, dont le bateau à été avarié par une souche d'arbre il y a quelques mois. Accident fortuit du à la chute inopinée d’un tronc où encombrement généralisé du fond de la voie d’eau ? « L'envasement du canal donne une très mauvaise image au port de plaisance. Cette affaire se répand actuellement à travers toutes la France » regrettait l'un des représentants de l'ANPEI (association nationale de plaisanciers en eaux intérieures). Cette association compte une vingtaine d'adhérents au port de plaisance de Pont-de-Vaux. « Effectivement, on a de moins en moins de plaisanciers qui, de passage sur la Saône, font halte à Pont-de-Vaux. Cà représente peu de chiffre d'affaire pour nous, mais une perte importante pour l'économie locale » a souligné Philippe Favier. |
