|
Le bateau qui, le 25 mai, a sombré dans le port, a été retiré de l’eau mercredi dernier. Cette opération a nécessité la mise en oeuvre d’importants moyens en matériel et en hommes. Il a en effet fallu remettre l’embarcation à flot après avoir pompé l'eau qui noyait l'habitacle, puis l’équiper de flotteurs afin de le remorquer jusqu’au quai. Ce bateau de 15 mètres accusant un poids de 26 tonnes, a ensuite été équipé d’élingues par un plongeur et enlevé du port à l’aide d’un camion grue d'une capacité de levage de 40 tonnes. La cause du naufrage n'est pas connue. Un expert dépêché mercredi soir sur les lieux a examiné les vannes et les pompes. Une défectuosité de celles-ci pouvant être la cause du naufrage. Pour le propriétaire domicilié à Vaulx-en-Velin, la note risque d'être salée car les frais d’une telle intervention s’élèveraient à 35 000 euros, auxquels s’ajouteront quelques autres factures |
concernant l’intervention des sapeurs-pompiers pour la mise en place de barrages flottants et la dispersion d'un produit absorbant sur la nappe d'hydrocarbure qui s'était dégagée du bateau. Selon les informations recueillies sur place, l'addition finale s'élèverait à près de 50 000 euros. Une somme qui ne serait que partiellement couverte par l'assurance car le contrat ne prévoirait qu'un remboursement maximum de 25 000 euros. Quant au bâtiment naufragé, à l’exception de quelques appareils de navigation : un radar, un sonar, et de l'accastillage, peu de chose serait récupérable. On s'acheminerait vers une destruction. Triste fin pour ce bateau qui devait être superbe à sa mise à l'eau en 1961. « Un bateau de plaisance comme çà a une durée de vie de cent ans » a confié un peu amer un plaisancier du port. « Dommage qu'il ait été mal entretenu. Il n'aura vécu qu'un peu plus de cinquante ans » |
