En dépit d'une météo aléatoire, Arts en vrac a vu passer, samedi sur la Promenade, un public estimé à plus d'un millier de spectateurs. La pluie avait considérablement perturbé la mise en place de cette manifestation mais elle a cessé sur le coup de midi. Précisément à l'heure du « Picniczic ». Les « copains d'Agorre » ont alors envoyé depuis leur poêle géante (3 mètres de diamètre) quelque deux cent cinquante repas vers des convives confortablement installés sous les tilleuls de la Promenade. Le soleil était enfin de retour ! Au menu : poulet de Bresse et minestrone à la crème de parmesan, servi avec des petits légumes de saison. Tous se sont régalés avec d’autant plus d’empressement que le bénéfice de ce repas doit être versé à une autre association caritative de la région.
Après ce roboratif repas agrémenté de quelques tours de passe-passe effectués de table en table par les prestidigitateurs de service, il n’y eut pas de sieste réparatrice. Aucun temps mort non plus. On enchaîna directement sur « Place aux mômes », avec les jeux et les démonstrations sportives, mais sans le Judo club qui, pour raison de sécurité, avait renoncé à faire évoluer ses judokas sur un parquet détrempé. En milieu d'après-midi, c'était le lâcher de ballons de « Lire ici et là » une association caritative basée à Saint- |
Bénigne, présidée par Danielle Baissard et qui oeuvre pour la scolarisation d’enfants au Niger et la création d'échanges de correspondance avec des écoles françaises. Pendant que les animations battaient leur plein sur la Promenade, avec les jeunes filles de l'école de danse Arabesque, la fête s’enchainait sur les concerts dans trois bars de la ville. Musique, Musique... Comme apéritif, les amateurs de rock, de jazz, et de raggae, ont apprécié Pete Spotnik (Bistrot 1900'Ain), Triops et Bosession (Bar le poney fringant) et Red Velvet (BDS Café). A cette mise en bouche musicale, succédait, en soirée, la reprise des concerts sur la Promenade avec RockRoad 54 (rock blues), Latte Combo (jazz blues), Raoul Boulard (rock'n raoul). DJ Mem's et ses platines a quant à lui fait danser le public jusqu'à une heure du matin. Ainsi se terminait ces 12 heures d'Arts en vrac parachevant la 22e édition de Festivrac commencée les 9 et 10 mai à l'abri de la salle des fêtes. « Nous ne sommes pas là pour gagner de l'argent, mais pour faire plaisir aux gens » confiait François Fournier, ancien président de l'association Festivrac, en pensant que cette année, allégé de lourdes charges fixes, le bilan financier du festival serait globalement positif pour ne pas avoir eu à subir les affres du mauvais temps. Mais ce dernier ne savait pas alors qu'un nouveau coup du sort allait, le lendemain soir, pénaliser l’association avec l’incendie de la remorque de matériel garée sur l'ancien site de l'usine Peninguy. |
↧
Arts en vrac est passé entre les gouttes
↧