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Gilbert Morel et sa passion photographique

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Il a présidé avec bonheur, l’association des artistes pontévallois pendant 10 ans. Il a exposé ses toiles dans les salons d’hiver et d’été. Il est aussi connu pour avoir été l’artisan menuisier dont l’atelier situé dans la rue Franche et repris par son fils, a longtemps bercé le quartier du bruit de ses toupies. Retraité depuis 17 ans, ayant renoncé aux responsabilités associatives, Gilbert Morel coule des jours tranquilles aux côté de son épouse, du côté du petit faubourg. En fait pas si tranquille que ça. Il s’adonne toujours à la peinture artistique et participe aux installations du salon... Mais il a une autre passion, née il y a plusieurs décennies au temps où, en pleine activité, il ne disposait pas de beaucoup de liberté : la photographie. « J’adorais faire des diapositives. Et je suis allé jusqu’à acquérir le matériel et les produits pour les pour les développer, les monter avec bien entendu tout le matériel de projection ». « Je faisais mes bains moi-même. J’achetais les bases. Il fallait, à l’époque, sept opérations pour développer ces diapositives, c’était un travail assez considérable. Je tirais 15 films 24x36 à la fois. Mais j’ai aussi fait beaucoup de noir et blanc que je tirais sur papier, surtout pour les copains. Là c’était moins compliqué. Les diapositives par contre je ne les ai jamais reproduites sur papier. D’une part parce que ça coûtait cher et puis en amateur ce n’était guère possible à ce moment-là » raconte l’ancien menuisier.   « J’ai toujours mon matériel mais il y a des pièces que l’on ne retrouve plus aujourd’hui, comme la lampe de mon projecteur et il n’est même plus possible d’adapter ». Dans sa passion photographique, et au fur et à mesure des évolutions techniques, Gilbert a acheté et remplacé divers appareils, mais il ne s’est jamais séparé des anciens. « J’ai commencé, sans m’en rendre compte, une collection d’appareils photo. Puis j’ai eu envie de l’agrandir, d’en avoir d’autres, et je me suis mis à chiner sur les marchés aux puces ». Dans ses vitrines, depuis les appareils à plaques, au premier numérique, on trouve aujourd’hui des l’équivalent d’un siècle d’avancée. Constituant sa collection Gilbert ne se soucie apparemment pas de chronologie, il cherche principalement l’objet qu’il n’a pas, quelque soit la marque. Des grands fabricants, des marques disparues, des sous-marques... Des Canon, Nikon au Voitglander en passant par des marques, russes, germaniques, slaves, les vieux Kodak à soufflet, les Fex, les Pronto, Foca, Brownie, il possède aussi l’un des plus petits boîtiers argentiques 4,5 cm par 5,5 cm ! Au total près de 120 marques dorment sur ses étagères. « Cela devient difficile à présent. J’ai de plus en plus de mal à en trouver. Les appareils ne manquent pas sur les marchés mais la plupart d’entre sont dans mes rayons. Je n’en continue pas moins à chercher. On peut toujours tomber sur l’oiseau rare ».

 

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