«Traces d'insectes » est la seconde exposition qui clôture la saison au musée Antoine-Chintreuil. Présentée par Sylvie Mommert-Gaudillère, ancienne élève de Lek Nakarat à l'Ecole des arts plastiques de Mâcon, originaire de Haute-Loire et Bressane d'adoption, cette jeune artiste présente des insectes et le monde «microcosmique » auquel elle s'intéresse depuis toujours. Les insectes, très finement dessinés, virevoltent et dessinant des ballets dans l'espace. Ils envahissent de vieilles toiles de lin ou de chanvre, des papiers anciens, sur des fonds qui vont de l'ocre à la sépia. Cette exposition inattendue est superbe. Le vernissage s'est fait vendredi soir au musée. En l'absence des personnalités habituelles : député, sénateur, vice-président du Conseil général... retenues par d'autres obligations, c'est Frédérique Couturier, maire-adjointe chargée de la culture, remplaçant Jean-Claude Thierry, en convalescence après avoir subi une récente intervention chirurgicale, qui a prononcé l'allocution d'usage. Cette dernière a souligné « la résonance particulière de cette exposition avec le cabinet de curiosité » même si l'univers entomologiste n'y est pas présent. Et la volonté de la municipalité « de faire entrer l'art contemporain au musée pour le faire vivre » notamment à travers des animations périphériques qui en découlent, ce qui contribue au rayonnement culturel et touristique de Pont-de-Vaux. Nelly Catherin a quant a elle expliqué que le musée avait aussi pour mission d'encourager les jeunes artistes comme Sylvie Mommert-Gaudillère « dont le talent promet une belle carrière ». La directrice du musée a ensuite évoqué qu'avant la fin de l'année aurait lieu la conférence d'une entomologiste qui éclairera le public sur le monde des insectes, et qu'une soirée |
musicale aurait une invitée de marque : Colette Alliot-Lugaz, l'une des grandes sopranos françaises, qui sera accompagnée par les Solistes de Lyon. Cette exposition est ouverte tous les jours (sauf le mardi) de 14 heures à18 heures, au musée Antoine-Chintreuil, 66, rue Maréchal de Lattre à Pont-de-Vaux. Une rétrospective de l'œuvre de Bang Haï Ja en 2013. La directrice du musée a parlé de la programmation de l'an prochain où sera présentée une rétrospective de l'œuvre de Bang Hai Ja, la plus grande calligraphe de Corée du Sud, que l'on avait déjà vu exposer à Pont-de-Vaux en 2009, en compagnie d'autres calligraphes de renommée mondial (Hassan Massoudy, Marion Andrews, Julien Chaza...) lors d'un hommage rendu à l'écrivain Charles Juillet. « Cette exposition sera un événement car c'est la première fois que Bang Hai Ja accepte de présenter une rétrospective. Cet événement international sera présenté avec le concours de l'ambassade de Corée du Sud et du Centre coréen à Paris. L'exposition partira ensuite à l'étranger.
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Sylvie Mommert-Gaudillère : ses insectes envahissent le musée
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