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Une page méconnue de l'histoire de la ville

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Pour qui s'intéresse à l'histoire locale, cet ouvrage sera lu d'une traite. En effet, le dernier opuscule d'Histoire et traditions en Bresse – Val de Saône, treizième du genre écrit par Georgette Soret comme présidente de cette association avant de passer la main à Marie-Claude Dumazot, retrace en détail une page d'histoire peu connue de Pont-de-Vaux : le couvent des Ursulines dont ne subsistent de nos jours que quelques vestiges, comme une partie du cloître que l'on peut voir à l'arrière de l'immeuble du Café Français.

Cet ouvrage intitulé « Le couvent des Ursulines de Pont-de-Vaux, du pensionnat de jeunes filles à la fonderie de canons XVIIe –XVIIIe siècles » a été présenté samedi après-midi, salle de l'annexe de la mairie de Pont-de-Vaux, par son auteure devant une cinquantaine de personnes.

Dix années de recherches

Issu de documents historiques collectés sur une décennies, puis de recherches approfondies et rigoureuses effectuées depuis deux ans par Mme Soret aux archives de la commune, puis aux archives départementales de l'Ain à Bourg-en-Bresse, et de Saône-et-Loire à Mâcon, cet opuscule de 52 pages, retrace en détail l'histoire de ce couvent à partir d'un don testamentaire de Charlotte de Mareste.

Cette dernière, fille du seigneur de Chavannes-sur-Reyssouze. léguait alors une somme de cinq mille livres « pour être employées à l'établissement d'une maison de Sainte Ursule dans la ville de Pont-de-Vaux ».

CONFRE-1.JPGCette dernière, fille du seigneur de Chavannes-sur-Reyssouze. léguait alors une somme de cinq mille livres « pour être employées à l'établissement d'une maison de Sainte Ursule dans la ville de Pont-de-Vaux ».

Les canons de la Révolution

L'auteure place l'édification de ce couvent dans le contexte religieux, politique et économique de l'époque. Elle relate également l'histoire de la communauté des Ursulines, leur vie pendant un siècle à Pont-de-Vaux, et décrit ce vaste bâtiment adossé aux fortifications à l'extérieur de la ville, près de la porte de Cuisery.

Ce couvent deviendra à la Révolution une fonderie de canons avec Georges et Louis Frèrejean, avant que cette industrie périclite, et que le bâtiment soit vendu en plusieurs lots à des particuliers.

« Le couvent des Ursulines » est en vente (prix : 9,50 euros) chez Jean-Luc Albert, à la Maison de la presse, 75 rue de Lattre à Pont-de-Vaux.


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