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Le premier volet de la fête de la science organisée pour la 5e année à la Maison de l'eau et de la nature s'adressait aux scolaires. Ainsi, dès mercredi jusqu'à vendredi ont été accueillis 450 élèves allant du CP à la 6e en provenance d'établissement scolaires du secteur val de Saône, de l'Ain comme de Saône-et-Loire, qui ont participé à différents ateliers. « Nous n’avons pas pu satisfaire toutes les demandes », regrettait Bénédicte Fourneau, chargée de mission à la Maison de l'eau et de la nature, avec Ewane Barday, comme stagiaire, qui organisaient cette édition. Au menu des scolaires pour ces trois jours : des visites de l'exposition interactive, des ateliers sur les graines, des démonstrations de culture en lasagne, technique de jardinage qui évite de bêcher, de désherber et d'utiliser des engrais, en déposant directement sur le sol une feuille de carton, puis en alternant des couches de matériaux (paille, compost et terreau), sur lesquelles on effectue directement les plantations. C'était aussi la découverte du milieu et de la faune aquatique des rivières de la région et d'une agriculture raisonnée avec un groupe d'élèves de la MFR de Bâgé-le-Châtel. Samedi, on retrouvait les mêmes animations, mais pour le grand public cette fois, sur le thème de «cultivons la biodiversité» avec une visite du jardin extraordinaire de Monique et François Bidault, un atelier sur |
les comestibles oubliés et une cueillette-dégustation de plantes sauvages. En fin d'après-midi, le maire Philippe Coillard a planté sur la pelouse de la Maison de l'eau et de la nature le pommier de « la belle de Pont-de-Vaux », une variété de pommes découverte en 1980 par Pierre Basset, horticulteur à Saint-Trivier-de-Courtes, dans une propriété de la région pontévalloise. Cette fête de la science s'est achevée samedi soir à la Maison de l'eau et de la nature par une conférence intitulée « cultivons autrement » donnée par Marc Peyronnard, ancien ingénieur agronome dans un grand groupe de l'industrie chimique, reconverti sur le tard dans l'agriculture bio et la réalisation de films sur l'environnement. Après la projection d'un film court qu'il a réalisé, cet homme de l'art et du 7e art, a parlé des pratiques respectueuses de l'environnement en matière d'agriculture. Cette fête de la science a accueilli plus de six cents visiteurs en quatre jours. Elle était organisée avec le concours de l'association Cardamine, l'Ablette bressane, la LPO (ligue de protection des oiseaux) Rhône-Alpes, la FRAPNA (fédération Rhône-Alpes de protection de la nature) de l'Ain, MFR (maison famille rurale) de Bâgé-le-Châtel, et l'Amap (association pour le maintien d'une culture paysane) du Mâconnais. |
