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La bise qui balaye la promenade, ce mercredi matin, a semé le désert. De grands espaces en effet séparent les bancs des forains et chacun d’eux tape des pieds dans son coin pour se réchauffer. Tout au bout, contre la rue Delcourt, pour ainsi dire seul au monde, un éleveur posé derrière une cage à volailles, attend le client. Il propose des poules ou des coqs Gauloise ou « noir de Bresse » à pattes bleues, des cous nus noir, des Gauloise gris, mais aussi des chair blanc ou encore des oeufs d’oie ou de cane... Il n'y a plus que vous comme éleveur sur le marché ? « Ce n’est pas la bonne période. Au printemps on a un banc beaucoup plus conséquent. Mais on vient même quand il fait froid, pour garder la place et faire voir que l’on est toujours là. Explique Philippe Deloge. On vend aux particuliers qui achètent pour consommer, mais nous avons aussi pas mal d’acheteurs qui veulent élever une ou deux volailles, ou en prennent comme animal de compagnie. Le Gauloise noir avec sa crête d’un beau rouge est superbe ». |
L’élevage « Bruwertin » (contraction ds prénoms d leurs 3 enfants, appartient à son épouse, Valérie Deloge. Il est situé dans le hameau de La Vlleneuve à La Genête, « Nous sommes des néo-ruraux, des avignonnais, installés là depuis 6 ans ». Que faisiez-vous avant ? « Je suis peintre-décorateur. Ma femme est passionnée d’élevage. On a décidé de créer notre propre élevage, sur 11 ha et demi. On est très polyvalents. On a des poneys Shetland, que l’on vend bien sûr, et, outre celles que j’expose là, plusieurs autres espèces de volailles comme la grise, la Houdan qui a une chair très fine, un peu comme la perdrix, le coucou de Rennes, des oies, des canards, etc... Notre élevage est agréé, et contrôlé. Il est d’ailleurs suivi par un vétérinaire de Pont-de-Vaux. On fait deux marchés par semaine, Pont-de-Vaux et Louhans ». |
