La façade de la Grenette, est un vestige de l’ancien temple de commerce construit par Léonard Racle en 1895. Elle porte sur son fronton et sur son mur latéral les deux horloges qui, depuis un peu plus d’un siècle donnaient l’heure, d’abord aux marchands, aux pontévallois, aux trains en arrêt sur la place Joubert et qui, venant de Trévoux, repartaient en direction de Saint-Trivier-de-Courtes, ensuite aux cars de la Régie départementale... Aux jeunes bergers dont les troupeaux, après avoir franchi la Reyssouze, se dispersaient dans les champs alentours et jusque dans la prairie. Enfin à tous ceux qui, déboulant sur ce carrefour en étoile, jetaient un coup d’œil là-haut ! Au fil des décennies le mécanisme avaient avait été réparé, modifié... mais la dernière panne a eu raison des dernières transformations. Tout était à revoir. Les axes transmettant le mouvement aux aiguilles à travers les immenses cadrans de verre, n’était plus adaptables. |
Tout a donc été changé. Et il a fallu du temps pour concevoir la nouvelle machinerie désormais à commande numérique. Son heure est réglée à distance depuis l’émetteur d’Allouis (temps atomique). Faire sonner midi comme autrefois Le coût des travaux réalisés par la maison Bodet, de Lyon, s’élève à 3340 euros hors taxes. La cloche de la Grenette étant toujours dans son « beffroi », Jean Guillemaud premier adjoint qui, avec Alain Corrand, a contrôlé les travaux, signale qu’un projet de remise en œuvre des sonneries soit uniquement des heures de midi et du soir, ou de chaque heure, est à l’étude. La commande numérique permettant toutes les possibilités de mise en action de ces sonneries. |
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L'heure est de retour à la Grenette
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