Rien n’existait à Pont-de-Vaux, il y a 40 ans, qui permit aux enfants et aux adolescents de s’épanouir autrement qu’en jouant au foot ou en pratiquant le judo. « Un désert culturel régnait sur la ville » selon l’expression de l’un des fondateurs. Une poignée de volontaires a alors décidé de prendre le taureau par les cornes. Un groupe de volleyeurs avait été créé à l’initiative de Guy Mortel, un autre, pour la gymnastique féminine, s’exercait avec Isabelle Lescuyer mais sans le couvert d’une structure associative. Lorsque SLC (Sports, loisirs, culture) a été créé avec, pour premier président Michel Cotte, Jacques Favennec pour vice-président-secrétaire et Pierre Boutin comme trésorier, ces deux groupes ont rejoint la nouvelle association qui a alors ouvert largement le champ des possibles en offrant des activités de sérigraphie, T shirt, basket, de tennis. Puis en organisant des conférences découvertes, des variétés. Sous l’impulsion de cette nouvelle association, ce sera alors, pour la municipalité de l’époque et de son maire Henri Gagnière, l’occasion d’affecter des locaux publics inoccupés ou sous-employés. Ainsi s’ouvriront une bibliothèque enfants dans l’ancienne gendarmerie, des ateliers de travaux manuels, une école de musique devenue depuis, sous le nom de l’AIAMA, une véritable institution, comme le deviendront à leur tour Festivrac, Jazz en herbe, le tennis de table toutes activités ayant pris l’une après l’autre leur envol sous statut associatif indépendant. « Nous étions la levure culturelle du canton » souligne l’un de ces anciens responsables |
L’association qui a aujourd’hui son siège dans l’ancien bâtiment de l’Ouvroir, restauré, propose encore une vingtaine d’activités. Entre autres le cinéma, la gym enfants, le tennis de table, le théâtre de l’Ouvroir, le Tchoukball, les cours d’anglais, la danse de salon, le dessin, la peinture, la peinture sur soie, la tapisserie d’ameublement, la poterie, le badminton, etc. Pour fêter cet anniversaire, les fondateurs, ceux qui ont animé les différentes sections au long de ces quarante années, les anciens comme les nouveaux, ainsi que les "usagers" étaient invités à une soirée-repas proposée dans la salle polyvalente de Boissey ouverte symboliquement par Michel Maingret le dixième président en exercice. Michel, secondé par Françoise Dubois qui fut la deuxième présidente de l’association il a rappelé les innombrables activités crées, près de 80 au total, ainsi que les grandes étapes de SLC. Un montage vidéo compilant photographies, revue de presse, vie des sections, grands évènements soutenait les commentaires. « Notre première satisfaction, a souligné Michel Maingret, c’est l’engagement associatif resté conforme pendant 40 ans aux statuts : « Développer les activités de sport, de détente, de loisir et les acquisitions culturelles », la seconde c’est d’avoir été à l’origine d’associations lesquelles, devenues autonomes, sont des institutions importantes dans la commune. Enfin il faut rappeler que nous avons la capacité à accueillir des activités nouvelles qui sont en recherches de structures pour se développer ». Puis vint le temps de nouvelles photos souvenirs, comme celles des 10 présidents réunis, à l’exception de la regrettée Maryse Bourdon, représentée par Maurice son mari. |
Le temps de la réception et de l'accueil des invités...
Michel Cotte, premier président | ||
Quelle réflexion vous inspire ces 40 années ? « C'est d'abors l'mage d’une association qui fonctionne toujours en s’appuyant sur la même idée que celle qui a prévalu à sa fondation à savoir offrir des activités d’abord aux enfants dans des domaines différents comme le loisir, le sport et d’avoir des initiatives à caractère culturel. Il n’y avait pas beaucoup de choses pour les enfants ou les adolescents, en loisirs polyvalents qui permettent à tous de participer à des activités de découvertes, d’être invités à une fête populaire comme la Saint-Jean. Deux facteur ont permis cette réussite Le premier est que ce la à correspondu à une attente des familles, le second est qu’il y avait de la place à Pont-de-Vaux dans des locaux pas ou peu utilisés. Nous n’avons pas eu de peine avec la municipalité de l’époque à les obtenir. C'est aussi sous notre impulsion que la restauration de l'Ouvroir, alors abandonné, a été réalisée. Ce bel édifice est devenu le siège de SLC ».
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Et le temps du repas...