Un élu régional que d'autres se sont rapidement empressés de ridiculiser (clientèlisme oblige), avait fait cette suggestion, lassé de voir sa commune traversée par ces engins hors normes et pour lesquels les localités concernées doivent se soumettre à des critères d’aménagement urbain également hors normes. Largeur de voirie obligatoire, trottoirs rabotés là où l'espace n'est pas sufficant, stationnement limité dans nombre de communes... L’éclairage public doit être hors d’atteinte des grand volumes, c’est à dire très haut si la largeur de rue n’est pas suffisante, tout comme les câbles aériens doivent être situés au-delà de 6 mètres etc. Ces contraintes interdisent bien évidemment aux collectivités situées sur l'itinéraire, de créer des aménagements paysagés, d’installer des décors d’agrément dans les rues traversées. Elles doivent tenir compte lors de la pause de guirlandes, banderoles ou autres, des hauteurs obligatoires. On a fait déplacer ou disparaître en nombre d’endroits, des fontaines et des monuments installés depuis des décennies, voire des siècles. |
Et si les hors gabarits passaient par la Saône ! L’idée était juste d’autant plus que ces transports suivent le même sillon saônois, à quelques hectomètres près. D’aucun ont hurlé "coût du transport et des infrastructures, etc". Mais quelle serait l’incidence, sur le coût final, du passage de la route au fluvial, pour des constructions industrielles aussi impressionnantes ? On pourrait leur répondre surcoût pour la sécurité, surcoût pour la voirie, surcoût pour les aménagements urbains tous pris en charge par les collectivités... Ce matin à Pont-de-Vaux deux gros volumes ont franchi la rue de Lattre. Ils sont passé, bien sûr, ils finissent toujours pas passer... Mais au prix de quels désagréments ? |