SLC : Michel Maingret le dixième président

Ces premiers jours de l'année 2013 marquent l'arrivée de Michel Maingret à la présidence de Sports, Loisirs, Culture.

 Il est le dixième président à s’investir dans ce rôle de guide, depuis la création de l’association en 1975. Il succède ainsi à Michel Cote (professeur au collège et président fondateur), Jean-Marc Dauvergne, Rose Fontaine, Annie Perrin, Françoise Nury, Françoise et Maurice Dubois, Jean Porcheret et Yves Loubéjac qui vient de lui transmettre le flambeau.

En 38 années d'existence, SLC a créé nombre d'activités de loisirs, sportives et culturelles. Elle a donné naissance a des associations devenue aujourd’hui de véritables institutions comme l'école de musique, Jazz en herbe, Festivrac, les clubs de tennis et de tennis de table dont elle a été le berceau. La volonté d’indépendance de ces sections devenues grandes, n’ayant pas toujours été sans heurts.

Malgré tout, fort du soutien actif de plusieurs vagues de bénévoles et au concours financier des collectivités territoriales : commune et communauté de communes de Pont-de-Vaux, SLC a toujours gardé le cap. Imaginant, innovant, Sports, Loisirs, culture maintient une vingtaine d'activités qui occupent les loisirs de plus de trois cents adhérents.

Au nombre des éléments fondateurs de cette association, Michel Maingret, quatrième de la fratrie pontévalloise, est arrivé au sein de cette association à la création de la section volley-ball en 1976.

Il était le dernier des « historiques » à ne pas être devenu président, bien qu'il ait fait partie du bureau pendant de longues années. 

C'est désormais chose faite à l'entame d'une année qui s'annonce cruciale pour l'activité cinéma dont il est, depuis très longtemps, l'un des animateurs avec Jean Porcheret, l'homme du 7e art à SLC.

A ce propos, les films en 35 mm étant en voie de disparition, Sports, Loisirs, Culture, entre cette année de plein pied dans la révolution du cinéma numérique et les projections mensuelles ne pourront être pérennisées à la salle des fêtes de Pont-de-Vaux que si cette convainc les collectivités locales. Celles-ci sont sollicitées par URFOL (union régionale des fédérations des œuvres laïques), maître d'œuvre de la diffusion du cinéma en milieu rural, à hauteur de 5 000 euros (sur deux ans) dans l'investissement d'un appareil de projection numérique. Con coût serait d’environ 50 000 euros, à répartir entre une dizaine de collectivités territoriales bénéficiant de ce de service cinématographique dans l'Ain.

Du côté des élus, ce dossier est en cours d'instruction : « je pense recevoir une réponse favorable dans les jours qui viennent » a confirmé Michel Maingret qui se félicite de l'implication d'une nouvelle vague de jeunes gens dans les rangs de l'association.