Au mois de novembre dernier, le grand lustre en tiges de laiton dorées autour duquel s'enroule l'escalier en bois
lamellé-collé desservant le premier et le deuxième étage du bâtiment de l'annexe de la mairie de Pont-de-Vaux, menaçait de s'effondrer au niveau du rez-de-chaussée.
L'affaire avait alors été prise en main par deux maires-adjoints : Jean-Paul Félix et Jean Guillemaud, aidés en cela
de Bernard Comtet et Serge Jacquiller, conseillers municipaux, un groupe d'élus qui montraient en la matière un grand un soucis des deniers publics sachant qu'au départ, en 1999, la
commune avait investi quelque 86 000 (13 000 euros) francs dans cet équipement.
Malheureusement le fabricant de ce lustre, une société lyonnaise ayant cessé ses activités depuis des... lustres,
c'est le cas de dire, aucune notice de montage ou d'entretien n'était disponible chez le fournisseurs resté sans successeur.
Les élus ont du se résigner à un fastidieux jeu de Meccano pour en comprendre
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montage en décortiquant ce lustre, une opération qui leur a permis de constater que cette détérioration avant l'heure était à
imputer à plusieurs malfaçons non constatées après installation.
Finalement tout est rentré dans l'ordre cette semaine, avec l'aide de Jean-Paul Cordier, électricien à Ozan, avec le
complément de visserie et de pièces manquantes qui consolident maintenant les éléments de ce lustre monumental. Lequel retrouvera dans quelques jours son éclat d'origine dans la montée
d'escalier où il était installé. Fiat lux (que la lumière soit).
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