La première réunion de l'année au conseil municipal s'est tenue jeudi soir en salle du conseil communautaire sous la
présidence du maire Jean-Claude Thierry. Avant d'entamer l'ordre du jour, le maire a donné la parole à Nelly Catherin, la directrice du musée, qui a présenté deux expositions temporaires
majeures programmées cette année.
La première, d'avril à juin, sera présentée par Jean-Yves Pennec, un artiste Breton, qui réalise d'étonnantes oeuvres
graphiques à base de bois de cagettes de récupération. Cerise sur le cageot, si on peut dire, ce sera ensuite de début juillet à fin novembre la grande rétrospective de l'oeuvre de Bang
Haï Ja, une calligraphe coréenne de renommée mondiale, dont on avait vu quelques oeuvres au musée en 2009, lors d'une exposition consacrée à la calligraphie contemporaine. Où étaient
présents des calligraphes de renommée internationales, dont le plus grand : Hassan Massoudy, avec Bang Haï, et trois autres calligraphes coréens : Kim Ji Soo, Park Sang Hyuo et Hancheo
Joo. « C'est la première fois que Bang Haï Ja accepte de présenter une rétrospective de son oeuvre. Elle avait été sollicité à plusieurs reprises par de grands musée, mais elle s'y était
toujours refusée » a précisé Nelly Catherin, laquelle revenait d'un voyage en Corée du Sud (NDR payé sur ses propres deniers) avec Bang Haï Ja qui vit de nos jours entre son atelier de
Paris et l'Ardèche où elle réside. Parallèlement à cette exposition auront lieu des conférences. L'une d'elles sera donnée par David Elbaz, un astrophysicien du
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CERN, qui, comme son
collègue le célèbre Hubert Reeves, admire l'oeuvre de la calligraphe coréenne dont la transcription graphique de l'infiniment grand à l'infiniment petit tient de la prescience. Sont aussi
prévues de la cuisine et de la musique coréenne, du cinéma coréen en partenariat avec La Palette à Tournus, sans oublier des interventions de l'écrivain Charles Juliet et du philosophe
André Sauge, des amis de Bang Haï Ja. Cette exposition sera soutenue par Centre culturel coréen à Paris qui versera 5 000 euros, entre autres subventions. Les deux expositions
représentent un budget de 43 000 euros.
En conclusion, Nelly Catherin a expliqué que la salle d'écologie au musée qui fait doublon avec la Maison de l'eau et de
la nature, sera transformée en salle d'exposition des oeuvres Jacques Le Roux et a souhaité que le musée et la municipalité se préoccupe de la préservation de l'oeuvre du «
peintre-écriturien » en un lieu qui reste à trouver dans la cité.
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