Un programme de réhabilitation de la station de pompage

Le syndicat des eaux de la Basse Reyssouze regroupe 25 communes sur quatre canton : douze pour Pont-de-Vaux, neuf pour Saint-Trivier-de-Courtes (sauf Cormoz), trois pour Bâgé-le-Châtel (Manziat, Asnières-sur-Saône, Vésines), et une pour Montrevel-en-Bresse (Béréziat). Ce syndicat a été créé après la guerre par Joseph Brayard, maire de Reyssouze de 1945 à 1972, et sénateur de l’Ain de 1958 à 1971. Pendant plusieurs décennies, il a été présidé par Henri Gagnière, maire de Pont-de-Vaux, à qui a succédé André Martin, l'un des adjoints de ce dernier, et il est de nos jours présidé par Annie Vanzo, ancien maire de Boz. Son conseil d’administration est composé de 50 délégués (deux par commune) qui se réunissent trois à quatre fois par an.

Trois millions d'euros de travaux

Lors de leur dernière réunion, les délégués ont décidé de reconduire le nouveau contrat d'affermage avec la SAUR, la société fermière qui exploite les puits d'Asnières, la station de pompage de Boz, les châteaux d'eau de Chevroux, Saint-Bénigne et Courtes, le réseau qui dessert les communes, et assure la facturation auprès des consommateurs. Ledit contrat est reconduit pour une durée de douze ans : du 1er octobre 2012 au 30 septembre 2024. Le tarif du délégataire (hors révision) est de 35 euros hors taxe par an pour la part fixe et de 0,1482 euros hors taxe le mètre cube pour la tranche 1.

Dans l'année qui vient, au rendu d'une étude qui est en cours de réalisation avec la Safege (société auxiliaire française

d'électricité, gaz et eau), une entreprise d'ingénieurs conseil qui est une filiale de Suez environnement, le syndicat entreprendra une réhabilitation complète de la station de pompage de Boz car le volume d'eau traité arrive à saturation avec une activité qui dépasse les 20 heures sur 24. Dans ces travaux est prévu d'augmenter la capacité de traitement dans les bâtiments actuels, mais aussi de créer dans un bâtiment à construire une unité de traitement des boues.

Le montant de ces travaux devrait se situer aux environs de trois millions d'euros. Mais cette dépense en devrait pas avoir d'incidence sur le montant de la facture d'eau des usagers, car le nouveau contrat avec la société fermière est plus avantageux que le précédent et les meilleurs conditions financières accordées par la société fermière permettent d'absorber les sommes qui seront déboursés pour ce chantier. Mais quoiqu'il en soit le tarif du mètre cube facturé aux consommateur des quatre cantons concernés restent nettement en deçà des prix qui sont pratiqués ailleurs.