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La vague de froid qui sévit depuis quelques jours sur la région n'a pas provoqué de fortes intempéries. Du coup, après une dizaine de jours de hausse approchant la cote d'alerte de 5 m à Mâcon (4 m 81 le 9 février), la Saône et ses affluents ont, depuis lors, entamé un lent mouvement de décrue. Ainsi, jeudi à midi, la cote était descendue à 4 m 12, soit une chute de niveau de 70 cm en cinq jours.
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Mais cette décrue apparaissait de manière encore plus spectaculaire, vendredi en fin d'après-midi. Les niveaux dans le canal et la Reyssouze avaient baissé considérablement découvrant les prairies. Pour les communes riveraines, la partie n'est pas pour autant gagnée. En effet, la vague de froid de la dernière décade a provoqué de fortes chutes de neige sur les monts du Jura. Il faut donc s'attendre, en cas de redoux, à une forte montée des affluents, comme le Doubs, qui pourrait bien provoquer une nouvelle crue de la Saône qui, dans la mesure où les rivières n'auraient pas, d'ici là, retrouvé leur étiage normal, risquerait d'atteindre le niveau d'une crue décennale, caractérisée par l'inondation des bas quartiers de l'agglomération pontévalloise. Certaines stations ont enregistré jusqu'à 1 m 40 de neige, alors que le niveau d'enneigement à cette époque de l'année n'est que de 60 cm. |
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C'est la décrue !
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