Un PASA sera mis en service début 2014 au centre hospitalier

Après quatre années d'exploitation de ses nouveaux locaux, le Centre hospitalier Michel-Poisat de Pont-de-Vaux va s'enrichir d'une nouvelle unité de soins.

Il s'agit d'un PASA (pôle d'activités et de soins adaptés) qui constitue l'axe principal du projet d'établissement pour 2013-2017. Le nouveau bâtiment sortira de terre à partir du mois d'avril prochain. Il devrait être opérationnel début 2014.

Un service en accueil de jour

Construit sur deux niveaux, il sera relié au  bâtiment principal (l'hopital actuel) par une passerelle au niveau du premier étage. Cette nouvelle unité abritera un nouveau service de douze places qui accueillera, pendant la journée, des résidents de l'EHPAD (établissement hospitalier de personnes âgées dépendantes) souffrant de troubles du comportement modéré. C'est à dire des patients dont le diagnostic montre qu'ils sont atteints de maladie Alzheimer sans pour autant souffrir de troubles de comportement sévères.

Une quarantaine de personnes sur les deux cents résidents seraient concernées par ce service. Encadrés par un personnel spécialement formé, ces patients pourront participer à des activités sociales et thérapeutiques, comme des consultations mémoire avancée que l'on trouve habituellement au sein de grands centres hospitaliers, comme celui de Bourg-en-Bresse. Elles bénéficieront d'activités privilégiant les grandes fonctions de l'esprit : perception, langage, mémoire, raisonnement, décision, mouvement... Cette unité vient en appui des grands centres hospitaliers qui arrivent à saturation.

L'allongement de la durée  moyenne de vie  exposant davantage  la population âgée à cette pathologie, conjugué à un diagnostic

de plus en plus précoce conduit les établissement hospitaliers publics à développer de nouvelles structures d'accueil.

Un investissement de 400 000 euros

L'enveloppe allouée à ce projet s'élève à 400 000 euros : construction, aménagements intérieurs et formation du personnel.

Une partie du financement sera apportée par l'Etat, à travers la CNSA (caisse nationale de solidarité pour l'autonomie), le reste étant bouclé par emprunt et autofinancement.

La direction de l'établissement prévoit de créer 1,5 emploi pour les douze places de ce PASA qui fonctionnera chaque jour avec une trentaine de patients.

« Ce type de prise en charge permet d'adapter les moyens humains spécialisés en suppléance aux équipes classiques qui ne sont pas forcément spécialisées sur ce type de pathologie. La présence humaine fait beaucoup pour ce type de profil, comme d'ailleurs l'environnement et l'architecture du bâtiment » a confié Blanche Dénia, la nouvelle directrice-adjointe du Centre hosptialier Michel-Poisat, en présentant le projet.

Mme Dénia a été nommée en janvie dernier.