Les premières gouttes de pluie qui tombaient samedi en début de soirée auront sans doute retenu nombre de personnes assistant
habituellement à la cérémonie commémorative du 8 juin 1944.
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Une faible assistance était réunie vers 18 h 30 devant la stèle du pont des cordeliers élevée à la mémoire de Gilbert
Voldoire, médecin, et d'Adien Thierry, vétérinaire, fusillés par l'occupant sur les rives de la Reyssouze, en amont du pont des Cordeliers, le long du chemin desservant les jardins de
l’époque. Jour tragique pour la ville car trois pontévallois avaient trouvé la mort, dont Auguste Rigault, tué à son poste sur la barricade élevée par les résistants à l’entrée du
pont.
Cette cérémonie s'est déroulée au terme d'un défilé dont le cortège avait pris corps devant l'hôtel de ville. Il était
composé de la clique cantonale, de neuf porte-drapeaux et de représentants d'associations d'anciens combattants, dont Jean Rivon, président des anciens du maquis de l'Ain et
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du Haut-Jura, d'un groupe d'élus locaux parmi lesquels on notait
Jean-Claude Thierry, maire de la commune, Henri Guillermin, conseiller général et président de la communauté de communes du canton, quelques adjoints et conseillers municipaux, et
présidents d'associations locales.
Après les sonneries d'usage et le dépôt de trois gerbes au pied de la stèle, Jean-Claude Thierry a rappelé les circonstances
de l'arrestation de MM. Voldoire et Thierry : « Sur dénonciation, lors d'une opération de répression conduite par l'armée nazie dans la ville ». Un minute de silence, la sonnerie aux
morts et l'hymne national ont clôturé cette cérémonie qui s'est terminée par un vin d'honneur offert par la municipalité au Bar de l'Hôtel de Ville.
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