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Invitée de l'Aiama, école de musique des cantons de Lugny et Pont de Vaux dûment représentés par leurs responsables de communautés de communes, l'Harmonie Municipale de Mâcon se trouvait quelque peu à l'étroit avec plus de 80 instrumentistes, dimanche, dans la salle des fêtes du chef-lieu, occupant la moitié du parterre tout en empiétant largement sur la scène. Didier Sarrien et Daniel Balaguer, tour à tour à la baguette, ont dirigé les deux heures d'un total ravissement pour les 250 mélomanes venus à l'écoute d'une formation fondée en 1840. John Williams (The Flag Parade, Jurassic Park et Hymn to the Fallen), Trevor Jones (Clifhanger), Ennio Morricone (The Mission), James Horner (Troy), John Barry (Danse avec les loups), Hans Zimmer (Gladiator), Andrew Lloyd Webber (Memory- avec un choeur mixte), Alan Merken et Tim Rice (Aladdin), sans oublier Vladimir Cosma (Le grand blond), sont autant de compositeurs contemporains de musique de films et autres comédies musicales récentes qui ont procuré un total dépaysement très apprécié et applaudi. Le "Noël blanc" (Irving Berlin) du rappel, en version "jazzy" étant un clin d'oeil a un passé pas si lointain.
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Le public pontévallois n'a probablement pas compris à quel bel évènement il était convié. La manière de
communiquer de l'AIAMA, plus habituée à vivre dans sa bulle plutôt qu'à ouvrir largement ses manifestations vers le public, n'a probablement pas non plus été comprise.
Et pourtant, quel beau moment que cette fin d'après-midi vécue à l'écoute de l'Harmonie de Mâcon.
Ceux qui connaissent cet orchestre d'harmonie parce qu'ils ont eu l'occasion de l'entendre sur la rive droite
de la Saône, n'ont pas hésité une seconde.
Quel que soit le programme proposé, le seul fait qu'il soit là, cet ensemble harmonique, dirigé tout à tour
par Didier Sarrien et Daniel Balaguer, justifiait la présence en nombre du public.
Quand au contenu de cet après-midi, tout entier consacré à quelques-uns des grands auteurs contemporains de
musique de film, ce ne fut que régal, délices et émotions...
La richesse des pupitres, l'apport du groupe vocal, le volume des interprétations, tout concourait à ce que
ce moment reste dans les mémoires, comme l'un des plus beaux que l'on ait vécu dans cette salle pontévalloise.
Ch. M.
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Harmonie municipale de Mâcon : le concert offert par l'AIAMA méritait mieux
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