La commune lance un diagnostic des arbres dont elle est propriétaire

La tempête du mercredi 24 décembre a causé quelques dégâts dans la ville. L'un des grands sapins d'une vingtaine de mètres de haut dressé dans le jardin de l'ancien hôpital a été déraciné et l'un des tilleuls de la Promenade a été abattu par le vent sur un marché fort heureusement désert ce jour là. La chute du sapin a valu au maire un courrier d'un riverain mécontent. Il a été lu lors devant l’assemblée communale lors du conseil municipal de janvier, Du coup, la municipalité a décidé de lancer un diagnostic sur l'ensemble des arbres dont elle est propriétaire avec une priorité pour les tilleuls de la place de la Promenade sur laquelle de nombreux forains s’installent les jours de marchés.

Ces tilleuls datent de plus d'un siècle. Ils auraient été plantés à la fin du XIXe siècle comme le montrent de vieilles cartes postales. Depuis quelques années ces arbres sont attaqués par un champignon qui les fragilise. 

Une vingtaine d’entre eux seraient, semble-t-il, à abattre.
Dommage pour l'agrément, on peut néanmoins espérer que la mairie procédera à leur remplacement par d’autres essences.

 A l'occasion de ce diagnostic, les platanes de la petite levée devraient eux aussi être inspectés par l'expert qui sera mandaté à cet effet car plusieurs d'entre eux présentent des troncs creux et peuvent être un danger pour les promeneurs.

Les arbres de la Promenade qui ont, de tout temps, par leur feuillage, abrité les marchés du mercredi ainsi que les grandes épreuves boulistes des années 50/60, offrent aujourd’hui encore leur ombrage aux concours organisés par la Pétanque pontévalloise, mais aussi aux nouveaux forains.

La place est utilisée comme parking par des voitures de plus en plus nombreuses quand les aires de stationnement de la place Legrand, de la rue de Lattre et la rue Franche sont saturées..

Mais elle reste un havre pour les visiteurs, les promeneurs, les fêtes de plein air et il serait vraiment dommageable pour la commune qu’elle ne soit transformée qu’en un immense parking quand dans d’autres bourgades, de plus en plus nombreuses, on en est à restaurer ces mêmes espaces, sacrifiés un temps au bénéfice d’un l’urbanisme automobile, remis en cause aujourd’hui.