Plein succès du deuxième loto de l'Ablette bressane
Football : quatre buts de Kamal font un carton pour l’USPA
Un trio d'artistes s'expose au Pressoir
Serge Jacquiller commence à être très connu outre Saône. Il participe chaque année à des expositions au Pressoir à Clessé, en compagnie d'autres artistes des Arts pontévallois. En mars prochain, les huiles de Serge Jacquiller présentant ses splendides paysages de Provence et du Lubéron, seront de nouveaux accrochées aux cimaises de la galerie d'art du Mâconnais. Ce sera pour lui la dixième exposition en ce lieu. Il sera accompagné de deux artistes peu connu. Tout d'abord « une petite nouvelle » : Dominique Chardon, de Gorrevod, qui présentera des techniques mixtes. Cette dernière est une ancienne élève de Rachel Duby, une référence de premier ordre. Le second sera Jean-Yves Flagel de La Truchère. Cet artiste présentera des pastels d'excellente facture pour un peintre autodidacte qui ne se livre au pastel que depuis cinq ans, lorsque ce commercial du bâtiment a pris sa retraite. « J'ai vu une exposition de pastels à Limoges, je me suis demandé ce que je pouvais faire avec çà et ce que çà rendrait avec moi. Ensuite, je suis parti à fond dedans » dit-il. |
De l'avis de tous, ses pastels sont un véritable émerveillement. Voilà donc une bonne occasion de franchir la Saône au mois de mars pour se rendre dans le Mâconnais, en particulier lors du vernissage de cette exposition qui aura lieu le vendredi 1er mars à 18 h 30 au Pressoir à Clessé. Un vin d'honneur est offert par la Cave coopérative de Clessé. Cette exposition sera ensuite ouverte de 14 h 30 à 18 h 30, les dimanches suivants 3, 10, 17, 24 et 31 mars, et le lundi 1er avril. |
« Tout pour elle » a ouvert ses portes rue De Lattre
Une classe de CM2 sensibilisée à la sécurité routière
Comme chaque année, les élèves de l'école élémentaire du Grand cyprès à Pont-de-Vaux sont concernés par des séances de sécurité routière. La première session de lundi concernait 27 élèves de CM2. Cette classe était scindée en deux groupes. Le premier suivait un cours théorique en classe qui était développé par la diffusion de films vidéo portant sur la circulation à vélo en toute sécurité sur la route, tandis que le second effectuait dehors (par +1% de température) une séance pratique en circulant à vélo sur une piste balisée de panneaux tracée dans la cour de l'école. Les séances avaient lieu alternativement dehors et en classe le matin et l'après-midi. Toutes les étapes de la journée étaient sanctionnées par des notes qui permettaient de totaliser de totaliser 54 points pour les meilleures réponses et d'obtenir l'APER (attestation de première éducation routière) au cas où chaque enfant dépassait la moyenne de 27 points. |
Cette opération s'est déroulée sous la houlette d'un gendarme : Christian Flotat, réserviste de la Gendarmerie nationale, avec le concours de plusieurs institutions départementales, notamment le Comité de l'Ain de la Prévention routière de Bourg-en-Bresse, pour la fourniture d'un véhicule, de la piste mobile et pour les prêts des vélos. |
Thé dansant réussi pour la FNACA BCS
Un nouveau directeur de la Sécurité publique à Mâcon
L'installation de Stéphane D'Hayer, commissaire divisionnaire, nouveau directeur départemental de la Sécurité publique, qui remplace depuis début janvier Jean-Louis Chapuis, nommé en décembre directeur-adjoint des mêmes services dans les Yvelines, s'est déroulée vendredi dernier, dans la cour d'honneur de l'Hôtel de Police à Mâcon. Le nouveau directeur a été installé dans ses fonctions en présence de Pascal Lalle, directeur central de la Sécurité publique, devant un carré d'honneur formé des agents (policiers et motards en tenue d'apparat) placés sous l'autorité du nouveau directeur. Dans l'assistance on notait la présence de nombreuses personnalités départementales : le préfet François Philizot, et trois parlementaires : Thomas Thévenoud, député de la 1ère circonscriptions, les sénateurs Jean-Paul Emonine et Jean-Patrick Courtois, entourés de nombreux élus locaux. Ainsi que des Procureurs de la République : Karine Malara (Mâcon) et Christophe Rode (Chalon-sur-Saône), Hélène Pirat, président du Tribunal de Mâcon, et le |
colonel Philippe Watremez, commandant du groupement de Gendarmerie de Saône-et-Loire. M. Lalle a profité de sa venue dans le département pour expliquer la nouvelle politique de management menée par le gouvernement en matière de sécurité intérieur à travers l'action du ministre Manuel Vals, qui se traduisent notamment sur le terrain par le rétablissement de contacts de la Police avec la population et des actions transversales plus efficaces entre les services. |
Les Gazons : mode d'emploi
Rubrique rédigée par Jean-Jacques Willig. Professeur au Lycée Horticole de Tournus. | ||||
Introduction | ||||
Espèces pionnières, les graminées s'adaptent à la plupart des sols, se contentent de peu, mais leur installation est d'autant plus rapide et durable que le sol est fertile et profond. | ||||
Les terres légères, superficielles, ou trop compactées ont de faibles réserves en eau et, en absence d'arrosage, il sera difficile de conserver sa pelouse. On rencontre pour les gazons trois grandes catégories : - les gazons d'agrément - Les gazons d'ornement - Les gazons pour le sport Les gazons d'agrément C'est le gazon type, pour le jardin d'amateur et parcs privés ou publics. Ce gazon est piétiné, il doit être facile à entretenir, facile à vivre avec peu d'exigences d'entretien et une bonne pérennité. Les ray-grass anglais sont incontournables, mais accompagnés d'une majorité de fétuques. Remarques: Rustique ou pas ? Dans l'imaginaire, rustique est synonyme de gazon solide et facile. Cette dénomination est parfois trompeuse, car certains rustiques sont simplement des gazons d'entrée de gamme avec du |
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ray-grass anglais banal, et de la fétuque traçante (la moins intéressante des fétuques). De tels gazons sont rarement vraiment rustiques. Un gazon label rouge est à l'usage un vrai rustique. Pour les situations ombragées : les gazons d'ombre comprennent une majorité de petites fétuques (rouges et ovines) et certains ajoutent des pâturins communs ou des canches. Les gazons d'ornement Les critères esthétiques prennent le pas. L'entretien est optimalisé : arrosage automatique, tontes fréquentes et de qualité, fumures régulières, désherbages... Les ray-grass anglais les plus fins ont leur place, associés à de fines fétuques gazonnantes et ½ traçantes. Les gazons pour le sport La résistance au piétinement est le premier critère ainsi que la solidité et la capacité de récupération.
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Nouvelle : L'héritage de Mat
"Baissez ce regard jeune insolent !"
C'était l'automne, en 1949. Mat venait de rendre une copie vierge.
Il n'était pas sûr d'avoir compris la question. Il avait essayé d'obtenir des précisions mais le professeur l'avait humilié
"Si vous ne comprenez pas cela, c’est que vous n'avez rien à faire ici !".
A l'interrogation du prof, lorsqu'il lui rendit sa copie blanche, Mat fit écho à sa propre réflexion quand, une heure plus
tôt, il lui avait demandé de l'aide. "M'sieu, si vous ne comprenez pas pourquoi, peut-être que vous n'êtes pas fait...". La gifle faillit le renverser mais Mat qui avait prévu le geste l’avait accompagné.
Il savait, dès le début du cours, que cela se passerait ainsi. C'était comme une force ancrée en lui,
supérieure à sa volonté. Ce prof l'avait rejeté, il devait lui rendre la monnaie de sa pièce. Il avait préparé son insolence. De tous, il était le plus jeune. C'était une erreur de l'avoir fait entrer dans cet établissement, celui-là justement où on l'avait quasiment vu naître et suivi à la trace depuis ses premiers pas. Et si jeune. Songeur, il se laissa porter par ses souvenirs. Des images, des choses entrevues, entendues quelques années auparavant. Des choses pas toujours très belles que, tout petit enfant, errant dans les couloirs pendant que sa mère, femme de ménage, s’échinait au travail, il avait observées, enregistrées. Des choses qui se sont parfois déroulées sous ses yeux, comme s’il n’existait pas. Ou bien observées lorsqu’il se cachait dans les recoins, fuyant la brutalité des grands élèves qui, se ruant au dehors à la fin des cours, passaient souvent tout contre lui, le bousculaient, le renversaient. Pour eux non plus, il n’existait pas. Il n’était au fond que le moutard de la femme de ménage. |
Il n’y avait finalement pas si longtemps… … Mat était accroupi dans l’obscurité. Un mince filet de lumière filtré par la serrure de la porte éclairait le fond de son réduit. Sa position inconfortable lui pesait. La tête repliée sur les genoux, il ne pouvait bouger. Le bord de la petite étagère que l’on avait enlevée et plaquée sur le côté pour le faire entrer dans le casier lui blessait le dos. Depuis combien de temps était-il là. Pourquoi l’y avait-on mis ? Il entendait des voix à travers la mince paroi de bois. Une voix d’adulte qu’il croyait reconnaître, faisait écho à celles d’adolescents. Il parvint, après de multiples contorsions, à approcher un œil de la serrure. Il ne vit qu’un morceau de tissus. Celui d'un pantalon probablement. Mat en eut bientôt assez. Il tenta de pousser la porte. Elle resta bloquée. Et si on l’oubliait ? Si on le laissait enfermé là, jusqu’à l’étouffement ? Il se mit à crier, à taper. La porte s’ouvrit d’un seul coup. Il fut tiré au dehors et se retrouva, minuscule, piqué sur ses deux jambes entre deux rangées de tables occupées par de grands élèves hilares. Les yeux clignant sous la lumière crue, il se protégea des deux mains. « Qu’est-ce que … » Il y eut un bruit de chaise repoussée brutalement. Un pas rapide gagnant l’allée, jusqu’à lui. « Qu’est-ce c’est que ça ? ». Deux énormes doigts se saisirent de son oreille gauche. Il se senti tiré vers l’avant. Par son oreille. Les larmes aux yeux, il se mit à courir cherchant à diminuer la traction pour en atténuer la douleur. Mais la main tirait toujours plus fort, toujours plus vite. La farce des grands élèves tournait au drame pour l'enfant. Ses petites jambes n’arrivaient plus à suivre. Il se retrouva dans un couloir, devant sa mère laquelle, lâchant balais et serpillière, se précipita pour l’enlacer. Il y eut un vif échange entre la mère et l’homme. Celle-ci l’affronta d’abord, lui rappela qu’il n’était pas le modèle qu’il prétendait être. Mat ne comprenait pas tout. Une menace, et sa mère se tut, humiliée « Je comprends, excusez-moi ». Mat, lui, n’y comprenait rien. Pourquoi s’excusait-elle ? Il avait tout juste quatre ans. Il était venu chercher sa maman, quand un grand garçon l’avait soulevé de terre et l’avait emmené. Il ne savait plus où. Dans ce réduit noir où il était si mal…
Rassuré par les bras de sa mère qui le serrait contre elle, l’enfant fixa le prof comme pour graver dans sa mémoire le visage
de sa douleur, encore intense. Il le reconnu soudain. Un souvenir enfoui, une image… Oui, il en était sûr maintenant, c’était bien ce même homme... Mat ne devait plus l’oublier. |
Judo : Deux podiums aux Championnats de l'Ain séniors
Tennis : les jeunes étaient en visite à l'Open GDF de Mâcon
Les jeunes du pôle compétition du Tennis club de Pont-de-Vaux se sont rendus mercredi à l'Open GDF qui ayant commencé le week-end dernier, se déroule jusqu'à dimanche prochain, pour les finales, au Tennis club de Mâcon. Le groupe était accompagné de Céline Gaspard qui assure l'encadrement des entraînements sur les courts des Nivres. A cette occasion, ces jeunes gens ont rencontré et échangé avec deux joueuses confirmées de Saône-et-Loire engagées dans ce tournoi : Camille Cheli (-4/6) de Gueugnon, et Louise-Line Odet (4/6) de Mâcon. A noter aussi que deux jeunes du TCP assurent le ramassage de balles pendant ce tournoi. Pour le Tennis club pontévallois, le tournoi interne a commencé. Les participants sont nombreux. |
A noter qu'un tournoi amical de badminton en simple et en double sera organisé sous le court couvert des Nîvres, le 27 Avril. Toutes les informations nécessaires seront prochainement mises en ligne sur le site : www.club.fft.fr/tennisclubpontdevaux |
Transi, le carnaval a oublié les beignets
30 élèves ont reçu leur « Permis piéton »
Classes en trois : la parade et le recueillement
Pétanque : un concours enfin complet
Conseil municipal : la mise en application du décret sur les rythmes scolaires pose problème
Un dossier d'importante examiné par le conseil municipal était constitué de la mise en application du décret sur les rythmes scolaires, publié le 26 janvier dernier, qui oblige toutes les communes à se prononcer avant le 31 mars prochain sur l’entrée en vigueur de cette réforme, à la rentrée scolaire de septembre 2013, ou, par dérogation, à celle de 2014. Jean-Claude Thierry a expliqué qu'après avoir consulté les enseignants, il règne une réelle inquiétude sur la faisabilité de mise en application concrète de cette réforme dès la rentrée de 2013. De nombreuses interrogations restent en effet sans réponse aujourd’hui sur les questions d’encadrement des élèves, d’organisation du temps scolaire journalier et hebdomadaire (avec une demi-journée supplémentaire), sans compter les problématiques de responsabilité juridique et de coûts engendrés pour les finances de la commune. « Selon nos calculs, pour les 270 élèves des écoles, à raison d'une personne pour dix-sept élèves, cela nous obligerait à recruter seize encadrants disposant de la qualification nécessaire » (NDR : BAFA). C'est pourquoi il a été décidé de reporter la mise en application cette réforme à la rentrée 2014. Où il est question de subventions Comme il est de coutume lors de la réunion de février, cette dernière assemblée communale avait commencé par l'attribution des subventions, des contributions a divers organismes de formation d'apprentis (46 euros par adolescent pour 18 cette année) et les cotisations versées à des institutions départementale et nationales. |
Le tout représentait un montant 73 000 euros. Mais il reste encore 6 000 euros à traiter lors de la prochaine réunion du conseil municipal, plusieurs associations n'ayant pas fait de demande de subvention. Ce qui devrait porter l'addition aux environs 80 000 euros comme les années précédentes. Jean-Claude Thierry a souligné que de la réunion des adjoints était que ce montant soit conséquemment réduit car la commune est frappée par 6 300 euros de vétérance (retraite des pompiers volontaires): « Nous reconduisons les subventions cette année mais elles seront sans doute réduites l'an prochain ». Quand la dureté de la crise touche davantage de familles Au passage, l'attribution d'une somme de 1 525 euros attribuée au CCAS (centre communal d'action sociale) a suscité quelques commentaires au sein du conseil : « Nous avons aidé une femme seule avec un fils à payer une facture d'eau de 150 euros, mais nous aurons sans doute à reconduire ce genre d'aide dans le futur car nous avons été avisés que l'an dernier quinze foyers de la ville avaient été privés d'eau en raison de factures impayées. C'est la première fois que nous en avons autant ». Au niveau du canton ce sont produites 50 coupures d'eau, et c'est là aussi c'est un triste record. La prochaine réunion portera sur le vote du compte administratif 2012 et du budget primitif 2013. |
Place Joubert : Le temps des classes
Coup de maître au jeu provençal
Un stage d'arts graphiques au musée avec le PASAE
Le PASAE (programme annuel de soutien aux activités éducatrices) des vacances de février réunit pendant deux semaines 239 enfants de l'ensemble des écoles primaires du canton (de la grande section de maternelle au CM2). Depuis lundi dernier, les activités culturelles et sportives vont de la poterie, gymnastique, théâtre, tchoukball, avec SLC, au baby judo avec le Judo club, en passant par le musée Antoine Chintreuil avec du dessin et de la peinture, des jeux aquatiques à la piscine l'Archipel, la découverte de l'Afrique à travers de la cuisine, des chansons, des maquettes, des jeux... avec le Centre de loisirs 1, 2, 3, Soleil, de l'équitation avec les Cavaliers de Pré-fleuri de Saint-Bénigne, et du roller avec Veyle roller. Une seule discipline manque à l'appel : le tennis, annulée faute d'inscriptions suffisantes. Le musée Antoine-Chintreuil ouvre ses portes à une quinzaine d'élèves du canton Dans la réserve, au beau milieu des toiles de maîtres, les enfants étudient le dessin et la peinture, avec Rachel Duby, de 10 heures à 12 heures chaque matin jusqu'à vendredi prochain. Des reproductions de paysages de Chintreuil accrochés aux cimaises de la salle des beaux arts et des copies d'une gravure représentant un portrait de Modigliani sont au programme. Les élèves font appel à plusieurs techniques comme l'encre de chine, l'aquarelle et la peinture à l'huile, pour s'exprimer. |
Des travaux du modelage à partir d'objets exposés dans le cabinet de curiosités complètent cette session. Celle-ci se terminera ce vendredi avec l'exposition de l'ensemble des œuvres réalisées par les enfants durant la semaine. Les parents y seront invités. |