Les tombes du carré militaire au cimetière de Pont-de-Vaux ont été restaurées il y a une quinzaine d'années par le regretté Charles Maingret qui était à l'époque président des anciens combattants. Après la disparition de ce dernier, peu de choses ont changé, à l’exception d’une plaque posée en janvier 2012 sur le mur intérieur par l'équipe de Gaston Pin, actuel président de l’union des anciens combattants (ULAC). Cette plaque porte les noms de 43 enfants du canton tombés au champ d'honneur pendant la guerre de 1870-1871. On note aussi que la commune de Sermoyer a payé le plus lourd tribu à ce conflit avec 11 de ses citoyens |
ayant perdu la vie au cours de ces deux années de guerre. Sur ce même mur, on peut voir, sur une autre plaque, le nom de 88 jeunes hommes de la ville tués au front entre 1914 et 1918, la grande majorité d'entre eux repose dans les cimetières élevés sur champs de bataille où ils sont tombés. Mais 19 ont été inhumés dans ce carré militaire. A la lecture des noms figurant sur cette plaque on remarque que le tiers des soldats pontévallois est tombé pendant la seule année 1918, quand les troupes alliées sont passées à la grande offensive qui allait provoquer la déroute de l'armée du kaiser. |
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Carré militaire : les stigmates de deux grandes guerres
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