Après plusieurs semaines de préparation du chantier, le site de la Verchère, est depuis quelques jours, le théâtre des
travaux de gros œuvre menés par l'entreprise Lussiana de Reyssouze, adjudicataire de l'appel d'offre qui avait été lancé. Ce bâtiment est construit sur des fondations spéciales qui
représentent un surcoût de 70 000 euros (avec l'installation d'une rampe pour handicapés) pour que le niveau de la dalle soit au-dessus de la cote de la crue de 1840. Ce qui
constitue un véritable gâchis d'argent public à l'heure où l'Etat entend faire des économies. Cette réglementation veut tenir compte d'un évènement qui s'est produit il y a
170 ans et a peu de chance de se reproduire compte tenu des nombreux aménagements apportés sur le cours des rivières, inexistants pas à l'époque, et d'un
relèvement général des niveaux de sols liés à l'urbanisation.
Le futur bâtiment sera d'une surface de 330 mètres carrés. Il abritera une salle de restaurant de 120 mètres carrés qui
permettra d'accueillir 128 enfants en un seul service. Ces enfants viendront de l'école primaire attenante et de l'école maternelle, situées à quelques pas de là. Le reste sera occupé par
une cuisine destinée à réchauffer des plats en chaîne froide livrés par une entreprise spécialisée qui sera choisie par appel d'offre. Et par des locaux de service : frigo, sanitaires,
techniques... Entre le bâtiment et l'école primaire, une aire de jeu (fermée) est prévue pour occuper les enfants avant ou après le repas.
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Le nouveau restaurant scolaire devrait être opérationnel à la rentrée de septembre prochain, la livraison
étant prévue au cours de l'été. Il devrait employer deux personnes représentant en heures cumulées un seul trois quart temps plein en emploi permanent.
Les parents dont les enfants mangeront à la cantine,
devront sans doute s'attendre à une légère augmentation des repas pour compenser en partie les charges supplémentaires.
Mais l'écart devrait être infime sachant qu’actuellement chaque repas pris par les élèves au collège présente un coût de
3,14 euros par enfant pour les parents. En outre, un nouveau système de tickets est prévu afin de limiter les impayés que la commune doit jusqu'à présent assumer.
Pour la municipalité qui a pris pour modèles les cantines de Coligny et de Marboz, ce nouvel équipement, représente un
montant de l'investissement représente 550 000 euros, auxquels il faut déduire 50 000 euros alloués par le Conseil général de l'Ain.
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