A un autre niveau le CPINI de Saint-Bénigne reste actif avec des sapeurs-pompiers en double engagement avec
Pont-de-Vaux et la commune à la chance, rare, de disposer d’un effectif totalement opérationnel, c’est-à-dire qu’il est servi par des sapeurs-pompiers qui tous, disposent des
formations leur permettant d’intervenir sur les sinistres, les accidents et le secours aux victimes.
Ainsi chacune de leurs interventions, qu’elles aient lieu dans le cadre du secours de proximité ou en relation avec le centre de secours
cantonal, apporte l’assurance, à ces victimes, d’être secourues par des hommes ou des femmes à la compétence reconnue, sanctionnée par l’obtention de diplômes et renforcée d’une
expérience unique, au contact du terrain. Mais là aussi le manque d'effectif se fait sentir avec les mêmes effets.
Mais pendant combien de temps encore s'interroge le Major Perdrix ?
« Les années passent et pour certains d’entre nous, l’heure de la retraite sonne. D’autres, en raison de la mobilité de
l’emploi aujourd’hui, quittent notre commune » Souligne-t-il.
Le Major qui depuis quelques années multiplie les appels au volontariat confie : « Nous avons réussi jusqu’à
présent à compenser les départs par de nouvelles recrues. Mais il y a un temps de formation durant lequel ces jeunes sapeurs ne peuvent être opérationnels ».
Lors de la réunion annuelle du CPINI, tenue dans la salle des fêtes, en présence du maire, de ses adjoints, Christian Perdrix
après avoir dressé le bilan des interventions du centre de secours dont il a la charge, un bilan toujours en hausse, a à
nouveau exprimé son inquiétude.
|
|
La reconnaissance des victimes
Pourtant quelle noble tâche, quel altruisme, salué par tout un chacun et particulièrement par ceux qui, victimes, ont vu ces
sapeurs les relever, les secourir, les conduire dans un service d’urgence ou les rassurer à leur domicile.
Les feux maîtrisés, avant qu’il ne soit trop tard, les invalides extraits de leur maison inondée ? Ceux-là vouent une réelle
reconnaissance à leurs sapeurs-pompiers.
Mais on fait souvent la confusion entre service public et volontariat. Comme le souligne le capitaine Grappin, dans ces
centres cantonaux et locaux, les sapeurs-pompiers sont essentiellement des volontaires qui se mettent au service du public.
Qu’est-ce qui fait qu’alors les vocations soient si peu nombreuses aujourd’hui ?
L’individualisme, souvent mis en cause, n’est probablement pas la seule raison. La peur, peut-être, alors que les moyens de
protection et de communication n’ont jamais été aussi puissants ? Ou plutôt l’ignorance de la fonction ?
Un jeune sapeur peut être accueilli dès l’âge de 16 ans en centre de secours, bénéficier des formations adéquates et devenir
opérationnel au même titre que les séniors.
Entre 12 et 16 ans, les plus jeunes peuvent intégrer le centre des Jeunes Sapeurs-pompiers (JSP) et, tout en participant à
des épreuves sportives, se préparer au maniement du matériel, recevoir les premiers cours de secourisme…
Mais tout adulte actif à la possibilité d’intégrer un centre de secours.
Le major Perdrix pour le CPINI de St-Bénigne 06.10.27.29.58 comme le capitaine Grappin à Pont-de-Vaux
sont toujours à l’écoute des personnes intéressées. Pour Pont-de-Vaux , prendre rendez-vous au centre de
secours, place Pillard.
|