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L’école Saint-Marie dans laquelle de nombreux élèves de Bresse Val-de-Saône ont été scolarisés ne rouvrira pas ses portes à la rentrée de septembre. En effet, cet établissement privé catholique cumule des déficits qui ont conduit l'évêché d'Autun à la fermeture définitive au terme de la présente année scolaire. Cette fermeture a officiellement été annoncée lundi soir aux parents lors d'une réunion qui s'est tenue dans les murs. Seuls les parents des 61 d'élèves actuels (de la petite section au CM2) étaient admis à l’entrée. Les anciens élèves, parents d'élèves et journalistes étant (fermement) priés de rebrousser chemin. Ces derniers auront donc fait le pied de grue dans la cour pendant plus d'une heure trente et ont dû se contenter d'interroger à leur sortie, des parents d'élèves dépités, voire en pleurs. « Du train où çà va toutes les écoles catholiques vont fermer » tonnait un ancien président de parents d'élèves. « On leur trouve des solutions mais ils n'en veulent pas » poursuivait ce dernier. Pour l’instant les parents d'élèves qui souhaitent maintenir leur enfant dans leur école confessionnelle, ignorent ce qu'ils feront de leurs enfants à la prochaine rentrée scolaire.. Louhans ? Tournus ? Lugny ? Cela va imposer des contraintes et des trajets supplémentaires, « Mettre nos enfants dans une école catholique c'est un choix que nous avons fait. Nous avons fait la proposition de faire un appel aux dons. |
« On était prêt à donner de notre poche et de notre temps, comme cela s'est fait dans d'autres écoles catholiques. Ils n'en ont pas voulu. Je trouve çà très triste » expliquait un jeune papa. Le calme étant revenu, Anne Gay, directrice du Conseil économique des affaires scolaires du Diocèse d'Autun, a donné une interview aux journalistes présents. « Cette fermeture plane depuis vingt ans dans cette communauté éducative. Ce n'est pas une décision récente. Le processus s'est accéléré cette année car nous avions des soucis importants. Le plus gros problème est lié au budget de fonctionnement. Ce sont les ressources liées aux financements publics. Seuls neuf enfants de Cuisery émargent au forfait communal de 300 euros, soit 2 700 euros par an, ce qui paye à peine le financement du matériel scolaire. Le seuil de viabilité est largement inférieur car on estime qu'il faut au minimum 60% de l'effectif émargeant au forfait. Je comprends la déception des parents ». Pour le canton de Pont-de-Vaux, cinq enfants de Sermoyer sont encore scolarisés à l'école Saint-Marie de Cuisery. Par le passé, leur nombre était nettement plus important (environ 30% de l'effectif scolaire) avant la construction du nouveau groupe scolaire par les communes de Sermoyer et d'Arbigny. |
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