La cérémonie du 19 mars 1962, cessez le feu en Algérie, alterne, chaque année, dans l’une des communes du canton de Pont-de-Vaux. Pour ce 52me anniversaire, Elle était de retour dans le chef lieu avec cette particularité qu’elle concrétisait enfin, pour la cité, la date du 19 mars 1962, par l‘inauguration d’une stèle, comme de nombreuses communes l’avaient déjà fait sur tout le territoire national. | ||
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Cette commémoration s’est déroulée en deux temps. Le premier a réuni environ cent cinquante personnes parmi lesquelles on notait la présence de Jean-Claude Thierry, maire de la ville, de Rachel Mazuir, sénateur et président du Conseil général de l'Ain, Henri Guillermin, conseiller général et président de la communauté de communes du canton. Ils étaient entourés de plusieurs maires des communes environnantes, de Maurice Millot, président départemental de la FNACA et de Jean Bourdon, président du comité local. Ce premier rassemblement consacré à l'inauguration de la stèle du 19 mars 1962, érigée sur le square du même nom situé quartier de la Verchère, entre le nouveau restaurant scolaire et la gendarmerie. Une stèle commémorative attendue depuis des décennies Jean-Claude Thierry, à qui revient le mérite d'avoir fait installer cette stèle avant la fin de son mandat de maire, a souligné dans son allocution qu'elle « Constitue un héritage précieux qui doit se transmettre de génération en génération pour symboliser le sacrifice de ceux qui ont souffert dans leur chair de la guerre en Algérie. Aujourd'hui il faut nous souvenir pour mieux nous projeter avec les jeunes générations dans un avenir de paix et de réconciliation ». |
Pour Maurice Millot « Cette date restera historique car elle marque l'histoire vraie de notre pays comme dans 160 villes et villages qui la commémorent dans le département de l'Ain à travers des rues et places. 36.000 morts tous risques confondus et 300.000 blessés Henri Guillermin a quant à lui a expliqué que « La guerre d'Algérie fait partie de l'histoire contemporaine de notre pays. Cette guerre coloniale, particulièrement affreuse, sans merci, a divisé notre pays et a failli déclencher une guerre civile entre les partisans de l'Algérie française et ceux qui, comme le général de Gaulle, étaient favorable à l'indépendance ». En conclusion, Rachel Mazuir a rendu hommage aux appelés « Qui sont allés de battre en Algérie pour des idées qui n'étaient pas forcément les leurs. C'était une salle guerre et un traumatisme pour notre pays ». Dans un second temps, les participants à cette inauguration, ont rejoint le monument aux morts où s'est déroulée la 52e commémoration du cessez-le-feu du 19 mars 1962 en Algérie. Les deux cérémonies ont rassemblé 19 porte-drapeaux d'anciens combattants. La clique cantonale a assuré les sonneries d'usage et l'hymne national. Les cérémonies était animées par Gaston Pin. |
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Une stèle du 19 mars 1962 inaugurée
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