L'un des grands moments du programme de l"Ville en musique" organisé ce samedi 22 juin par l'association Anime Joubert" sera sans conteste le concert « Made in Gospel Choir ». Il sera donné en soirée de 20 h 30 à 21 h 30 dans l'église de Pont-de-Vaux.

Pour cet ensemble vocal d'une qualité exceptionnelle ce sera un retour. En effet, à la même occasion l'an dernier, la résence de ces choristes avaient suffit à remplir d'un public qui finira conquis par l'excellence de leur prestation.

Ce groupe a été formé à Bourg-en-Bresse en octobre 2009 par Jean-Michel Maillot. Composé d'une trentaine de choriste, cet ensemble vocal reprend les grands titres du répertoire gospel : Happy day, Oh when the Saints, Go down Moses, Down by the riverside, This little light of mine mais également des titres moins connus comme Kumbaya, I love you Lord, I'll fly away, Only what you do for Christ...

Le groupe chante à trois ou quatre voix (basses, ténors, alti, sopranes), en fonction des partitions qu'il interprète. La chanteuse américaine Joniece Jamison, avec qui le groupe a chanté en décembre 2010, est la marraine de « Made in Gospel Choir ». A voir, vraiment.

Spécialisée depuis plusieurs années dans la fabrication de shelters (abris techniques) notamment pour l'équipement plateformes pétrolières off shore, l'entreprise IPM-Mondia en zone d'activité Ouest de Pont-de-Vaux s'est signalée cette semaine par la sortie de fabrication de trois énormes shelters (11 mètres par 5 mètres). « Ce sont les plus gros que nous ayons fabriqués à ce jour » assurait Franck Chantelat, chargé d'affaires au sein de l'entreprise, à l'heure de l'expédition de ces trois bâtiments par convoi spécial à destination de Rennes. Ces abris techniques partis pour un voyage de cinq jours à travers la France, sont destinés à abriter un poste d'aiguillage automatique et des locaux techniques de la SNCF sur la ligne LGV Bretagne-Pays de Loire qui se trouve dans le prolongement de la ligne LGV Paris-Le Mans.

Pour Franck Goddard, le repreneur d'IPM-Mondia fin 2008 : « ces fabrications nous ont demandé plus de 2 000 heures de travail, sans compter les heures des sous-traitants. Elles ont mis en œuvre l'ensemble des métiers de l'entreprise à partir du bureau d'études jusqu'au montage sur place, en passant par la menuiserie, la chaudronnerie, la serruerie, l'électricité, la climatisation et le collage. Les shelters représentent environ 70 % de notre chiffre d'affaires ».

A l'occasion du premier anniversaire de Laurent Capelli qui a perdu la vie dans un tragique accident de voiture le 22 juin 2012, Brigitte, son épouse, et Thibaut, Charlotte, Vincent, ses trois enfants, lancent aujourd'hui l'association Jobilo. Elle se donne pour mission d'aider les populations déshéritées d'une région du Burkina Faso. Plus précisément du secteur où se trouve le village de Toussiana, à 50 km de Bobo Dioulasso, la deuxième ville du pays, dont est natif le Père Joachim Bingbouré. Ce prêtre exercé, durant cinq années, un sacerdoce à Pont-de-Vaux où il était le curé de la paroisse.    

« Le père Joachim a accompagné Laurent dans son dernier voyage. Il nous a été d'un grand secours pendant notre deuil et comme la vie doit continuer, nous avons souhaité nous engager dans une action de soutien et d'aide envers la population de ce pays en en créant cette association. Depuis que le père est parti, nous avons beaucoup échangé sur les difficultés rencontrées par les habitants de son village natal. Et je sais que Laurent qui était courageux, tenace et généreux, ne serait pas resté insensible à leur misère.  

« Nos premières actions porteront sur la création d'une cantine scolaire pour les élèves qui effectuent parfois à une heure ou deux heures de marche quotidienne depuis leur domicile pour rejoindre leur école.  Mais encore sur le forage et l'installation de puits traditionnels et la construction d'une unité de séchage de fruits qui est un projet initié par les femmes de Toussiana » explique Brigitte Capelli.

Pour mener à bien ces projets, le Père Joachim Bingbouré sera le personnage central, le maître d'ouvrage, en quelque sorte. Mais Brigitte Capelli compte bien se rendre une ou deux fois par an au Burkina Faso pour suivre l'avancement des travaux et tenir informés de l'évolution des projets les donateurs de l'association.

Les personnes intéressées par l'action de Jobilo, peuvent contacter Brigitte Capelli, la Louverie, Petit Faubourg, 01190 Pont-de-Vaux. Courriel : jobilo@hotmail.fr ou par téléphone au 06.85.30.33.51.         

Mercredi dernier en fin de matinée, la caravane de la 25e édition de l'Ain en courant a fait sa traditionnelle étape au port de plaisance pour le repas de midi. Cette étape a été l'occasion pour Jean-Claude Thierry, maire de la ville, entouré de Jean-Paul Félix et Bernard Comtet, adjoint et conseiller municipal, de remettre à l'organisation du Grand Fond Bressan, la coupe de la Ville de Pont-de-Vaux destinée à la remise des prix du samedi soir, à l'arrivée au parc de loisirs de Bourg-Bouvent.  

Parmi les 13 équipes en lice dans cette course qui se déroulait en quatre étapes pour un total de 425 kilomètres, soit 29 heures de course effectuées en relais, se trouvait bien évidemment les représentants de 01 Pulsion-canton de Pont-de-Vaux.

Ce club est aidé par l'intercommunalité. Le nom de la ville y est associé notamment pour cette épreuve où le groupe comptait six victoires, dont la dernière en 2012, et nombre de places d'honneur. Cette année le club jaune et bleu alignait 7 équipiers : Sebastien Charnay (présent en 2012), Lionel Vignon (présent en 2011), Olivier Merlin (présent depuis 2003), Céline Mey (présente en 2012), Lionel Ribeiro (présent en 2012), et deux coureurs caladois : Jéremy Peixoto et Sylvain Babad.

Au terme des deux premier relais du matin depuis le départ de Polliat, effectués par Celine Mey et Sébastien Charnay, 01 Pulsion-canton de Pont-de-Vaux comptait 7'40 d’avance sur son suivant, en l'occurrence Ambérieu-en-Bugey.

« Nous sommes en mesure de défendre notre titre. Mais l'équipe d'Ambérieu s'est renforcée et elle est très forte cette année, confiait alors Lionel Ribeiro. L'écart entre les deux équipes ne devrait pas dépasser les 10 minutes à l'arrivée à Bourg ».

Ce pronostic s'est avéré juste. Samedi soir à Bourg-en-Bresse, après avoir durement bataillé avec leurs adversaires Ambarrois jusque dans le dernier relais, les coureurs de 01 Pulsion -Canton de Pont-de-Vaux se sont imposés avec une marge de 7'13s sur l'équipe d'Ambérieu-en-Bugey. Ils empochent ainsi une 7e victoire qui fera date dans le palmarès du club pour avoir été âprement obtenue.

L'équipe de 01 Pulsion était assistée de quatre personnes pour l'accompagnement à vélo et pour l'intendance, dont José Ribeiro, père de Lionel, le vétéran sur cette épreuve pour avoir participé à plus de 20 éditions du Tour de l'Ain, devenu de nos jours l'Ain en courant.

C’est au coeur de la ville, dans le chœur de l’église que le « Made in Gospel Choir » a donné le ton d’une fête de musique aux échos désormais sans pareils.

En quelques années seulement, Emeric Landré et toute l’équipe d’Anime Joubert ont fait de cet évènement, jusqu’alors anecdotique, une fête majeure dont l’audience dépasse aujourd’hui les frontières du bassin de vie pontévallois.

Elle constitue pour les premiers vacanciers installés dans les gîtes, les hôtels et les campings la plus belle des introductions à un séjour qui ne peut être que de plaisir.

Ce samedi soir, comme ce fut le cas l’an passé, dans cette église de 500 sièges, le public s’est pressé pour entendre cette troupe absolument extraordinaire qu’est le Gospel Choir de Bourg-en-Bresse.  Ce groupe qui a accompagné Tori Robinson, Michaël Jones, Joniece Jamison, Hollis Stephen était bien là...  

Dans un programme qui va crescendo, les solistes, après avoir « chauffé » leurs cordes vocales au sein du chœur dans des gospels à 3 ou 4 voix  magnifiquement rythmés, viennent ensuite, accompagnés par le choeur, faire don de leur talent au public dans des interprétations qui donnent le frisson.

Un tout petit bémol cependant, accompagnement instrumental ayant parfois tendance à couvrir les voix.

75 minutes après le début du concert, le public, après avoir applaudi debout, s'est retiré ravi, chaviré et a déambulé dans les rues gardant en tête les grandes interprétations, Alléluïa, When The Saints, Ho happy day, mais aussi Go down Moses, Down by the riverside, ou des titres moins connus comme Kumbaya, I love you Lord, I'll fly away et l'Amstrong de Claude Nougaro.…  Quelque chose qui ne s'efface pas et que l'on doit, une fois de plus, à "Anime Joubert".         

Les jeunes judokas ont bien terminé la saison samedi après-midi au dojo des Nîvres où avait lieu en présence des dirigeants du Judo club, de leurs parents et professeurs la cérémonie des passages de grades. Ainsi, tour à tour devant Guy Chevrolat, Jean-Pierre Jacquard et Guillaume Renoud, sont passés une vingtaine d'enfants et adolescents qui ont reçu des mains de ces derniers leur nouvelle ceinture dont la couleur attestait qu'ils étaient passés au grade supérieur à la suite des évaluations des dernières semaines. Cette réunion s'est terminée autour d'un buffet réunissant petits et grands.

Pour le Judo club tout ne s'arrêtait pas là car est prévu au dojo des Nîvres les 2 et 3 août prochains un stage de judo animé par Barbara Harel, judokate internationale, comptant trois participations au Jeux Olympiques et deux titres de Championne d'Europe et du Monde par équipe.

A défaut de se dérouler sur deux, trois, quatre ou même cinq soirées, comme ce fut le cas dans les temps heureux de Festivrac, cette 21e édition a lieu en format court, (la crise est passée par là), sur la seule journée du samedi 6 juillet.

Mais le public ne devrait rien perdre au change car ce condensé de festival présentera une large palette d'animations de toutes sortes au cours de la journée avec l'incontournable opération Arts en vrac qui se tiendra dans l'ensemble des quartiers de Pont-de-Vaux en partenariat avec nombre d'associations locales et de la région. Quand aux puriste, les amateurs de festivals d'été ils ne sont pas oubliés, bien au contraire. A partir de 20 h 30 (ouverture des portes à 20 heures) sur l'esplanade des Quatre vents

à Reyssouze, trois concerts seront au programme : Les veilles pies (chanson française), Barcella (chanson française) et pour terminer DJ Moule Orchestra (électro, rock, pop...). 

L'organisation du festival : une équipe remaniée et rajeunie est, cette année, aux commandes de Festivrac

 A voir :

Cet après-midi 6 juillet : de 12 h à 20 h 30, toutes les disciplines artistiques sont représentées : musique, arts plastiques, arts culinaires, danse, théâtre… Concerts, spectacles, initiation… Tout est gratuit.

Concerts ce soir avec les Vieilles Pies, Barcella et DJ Moules Orchestra : de 13 à 15 €. Gratuit pour les moins de 12 ans accompagnés d’un adulte détenteur d’un billet d’entrée.

Lundi était un grand jour pour les 21 élèves du cours préparatoire d'Hélène Vaucher à l'école primaire du Grand Cyprès.

A la suite de plusieurs mois de travaux en classe avec leur enseignante, et de plusieurs échanges avec Jean Fontaine, l'artiste qui, l'été dernier, avait présenté son « bestiaire », oeuvres de céramique, au musée Antoine-Chintreuil.

L'artiste s'était déplacé à l'école pour expliquer au enfants, son art, et diriger des travaux pratiques. En particulier sur la façon d'élaborer des moulages en plâtre, puis il avait invité la classe dans son atelier de Davayé, en Saône-et-Loire.

Ainsi, au fil des mois, les groupes de 4 à 5 élèves ont dessiné et modelé des oeuvres en terre, devenue des céramiques par cuisson dans le four de Jean Fontaine.

Lundi soir, ce travail a été présenté par les enfants, aux parents, lors d'une petite exposition qui s'est tenue dans le hall de l'école. Le rendu était superbe et le résultat a été jugé très positif par l'ensemble des acteurs de cette opération simultanément conduite avec l'école primaire de Feillens. 

Cette fin d'année scolaire marque pour 24 élèves de la classe de CM2 de José Serrat, directeur intérimaire de l'école du Grand cyprès, et 3 élèves de CLIS (classe pour l'inclusion scolaire) de Céline Zoppé, le futur départ vers d'autres établissements pour entamer leur cycle secondaire. La plupart d'entre eux rejoindront la 6e au collège Antoine-Chintreuil à Pont-de-Vaux à la rentrée prochaine.

Comme chaque fin d'année scolaire, lundi dernier, avait lieu dans la cour de l'école, à l'ombre propice du Grand cyprès, la remise des dictionnaires encyclopédiques Auzou, des dictionnaires anglais-français et des atlas mondial qui étaient offerts par la commune aux élèves en partance vers le cycle secondaire.

Ces ouvrages fort utiles à ces élèves l'an prochain, ont été remis par Jean-Claude Thierry, maire de la ville, accompagné de Bernard

Comtet, conseiller municipal, qui avait sa petite fille parmi les récipiendaires

Une quarantaine de personnes parmi lesquelles on notait plusieurs maires : Nicole Sallet, René Feyeux, Paul Morel... et secrétaires de mairies du canton, des membres du personnel du centre hospitalier, receveurs ou anciens receveurs : Guy Macaire, François Sebert, Colette Morel-Paclet, Dominique Prabel et Gilles Genet, entourés d'agents et d'anciens agents de la Trésorerie principale de Pont-de-Vaux, étaient présentes à une réception qui s'est déroulée jeudi soir dans l'annexe de la mairie en l'honneur d'Yves Loubéjac qui a fait valoir ses droits à la retraite.

Nombre d'habitants du canton connaissent Yves Loubéjac comme agent du Trésor public à Pont-de-Vaux, mais aussi pour son engagement dans la vie associative pontévalloise, notamment au sein de Sports, Loisirs, Culture, dont il a été président pendant plusieurs années.

Rien ne prédestinait cet homme discret, dévoué et affable, originaire du Sud Ouest, né à Saint-Laurent d'Olmie, dans le Lot, à faire carrière dans la fonction publique.

En effet, au terme d'études secondaires dans sa région natale, un IUT de génie civil à Lyon l'a conduit à passer quinze ans dans les travaux publics avant de rejoindre le Trésor public en 1990.

Marie-Claude, une Chavannoise, avec qui il avait convolé en juste noces en 1975, ayant été nommée professeure au collège Antoine-Chintreuil à Pont-de-Vaux. C'est dans le bureau local du trésor public qu'Yves a terminé sa carrière.

Yves et Marie-Claude sont aujourd'hui parent d'une fille de 33 ans et d'un fils de 25 ans. Après les cadeaux d'usage, les présents ont levé leurs verres en formant des voeux de retraite heureuse à l'égard du nouveau partant.

Les trois coups d'Arts en vrac et de la 21e édition de Festivrac ont été donnés samedi en fin de matinée à la Bibliothèque municipale avec les amuse-gueules du spectacle « Autour du vin, ce que les gourmands disent... » écrit et joué par Petrek, un humoriste pétri de talent que l'on avait déjà vu avec plaisir à plusieurs reprises sur le festival pontévallois. Vers midi, d'amuse-gueules il était encore question à la Promenade pour le PicNicZic, où chauffait la giga-poêlée (3 mètres de diamètre) des « Copains d'Agorre ». Repas collectif qui a émoustillé les papilles de plusieurs dizaines de convives autour de belles tablées à l'ombre des tilleuls de la place. Les animations démarraient simultanément avec une mise en bouche musicale de Funkadélire, un groupe Mâconnais qui n'a pas son pareil pour shakeriser funk, raï, rock et pop. Il y avait encore les tours de cartes de Benjamin Romann qui circulait de table en table pour montrer ses magiques tours de passe-passe.

Pas de sieste réparatrice pour les festivaliers, après ces premières agapes. Dès le début de l'après-midi la cité pontévalloise était animée d’une série de concerts aux 

terrasses des cafés, à l'instar de la Taverne du Poney Fringant, rue de Lattre, où le groupe Chalonnais Another End a réveillé le quartier en assénant du pur métal à haute dose. Pour les oreilles plus délicates, il y avait dans la cour du musée Anthony Clément, avec ses compositions originales et ses reprises pour publics de tous âges, mais aussi Jeanette Berger et son piano dans un répertoire de musiques blues et jazzy à « Pont d'Zic » sur la Promenade. .

Sur l'esplanade des Quatre vents, les concerts de samedi soir ont débuté dans l'ambiance particulière des « Vieilles pies », six musiciens bretons, diffusant un habile mélange de musiques du monde sur des airs festifs irlandais et africains, teintés de sonorités enivrantes de la tradition juive Klezmer. Pas de surprise, avec une telle introduction le Festivrac affiche d’entrée son cachet particulier

Vers 23 heures, suivait Barcella, un Rémois, auteur, compositeur, interprète, l'artiste le plus attendu des festivaliers. Il a fait chavirer le public dans un monde intemporel et joyeusement décalé à travers des chansons semées de jeux de mots, d'inventions sémantiques, de confessions douces-amères et de clins d'oeil taquins.

Accompagné de quatre excellents musiciens, et s'accompagnant au yukulélé, cet homme de scène accompli, il compte en sept ans plusieurs passages sur de grands festivals : Les Froncofolies, Le Paléo, le Printemps de Bourges... a conquis le public avec une désarmante facilité. Dès son entrée en scène en envoyant des slams où rimaient humour et poésie, sur des textes décalés et divinement ciselés.

Cet artiste a été révélé au public l'an dernier en étant le parrain du prix Georges Moustaki, le lauréat du prix Barbara décerné par le ministère de la culture, et pour son album « Charabia », lequel a été le coup de coeur de l'Académie Charles-Cros. Cette 21e édition de Festivrac aura encore révélé au public de la région un nouveau talent de la chanson française.

Il était 1 heure du matin quand DJ Moule Orchestra est monté sur scène pour le dernier concert avec laptop, synthés et batterie. Le duo a mis le feu au jeune public en fusionnant les Doors avec NTM, The Cure avec les Beastie Boys... Ce Festivrac n’a donc dérogé en rien avec les programmations musicales de qualité s'adressant à toutes les générations.  

  Cliquer sur chaque photo pour l'agrandir. 

Après neuf années au service de l'école de musique des cantons de Lugny et Pont de Vaux en tant que coordinateur, Vincent Dumangin a décidé de passer la main.

Marie-Ange Goyon, 24 ans, lui succède. Professeur de clarinette recrutée à la création de cette section en 2012, elle est formée également à l'enseignement du solfège et à la direction d'orchestre. Elle a déjà manifesté son intention d'ouvrir l'école a des pratiques collectives à plusieurs activités: solfège plus cours d'un instrument plus deux ateliers de pratique d'ensemble.

D'autres nouveautés comme des cours de cuivres (trompette, cor, trombone, tuba) à la demande sont envisagés, et une 5è année de solfège sera proposée ainsi que deux formules d'éveil: le jardin musical pour les 3 à 4 ans, et l'éveil musical pour les 5 à 6 ans, avec début du solfège dès 6 ans.

Contact : Marc Dufour, président : tél 03.85.30.38.27. Journée porte ouverte le samedi 7 septembre dès 15 h.

Chaque été amène le mercredi sur le marché de Pont-de-Vaux son lot de nouveaux commerçants.

Parmi eux, Karine Burignat, installée au début de la rue de Lattre en partant de la place Joubert. La jeune femme s'est reconvertie dans la vente de fromages, après avoir exercé pendant vingt ans le métier de secrétaire de direction et de déléguée commerciale au sein d'un groupe de produits pharmaceutiques.

Il y a quelques mois, elle a créé à Feillens où elle réside l'enseigne « Les fromages de Séraphine ».

« J'ai choisi cette raison sociale pour rendre hommage à ma grand mère, Séraphine Ryon. Avec André, mon grand-père, ils étaient producteurs de lait dans leur exploitation à Vésines. Depuis que je suis installée, je m'éclate vraiment. Chaque jour c'est différent en changeant de marché. J'ai reçu une excellent accueil ici où je commence à me faire une bonne clientèle » dit-elle.

Pourquoi avoir choisi la filière fromagère ?

« En fait, j'avais besoin d'indépendance. J'ai quitté le métier de déléguée commerciale en produits pharmaceutiques dans la vente de compléments alimentaires ».

« Je souhaitais revenir aux sources et me lancer dans un métier en relation avec les produits du terroir. J'ai eu l'opportunité de reprendre l'entreprise de Martine Cécillon qui m'a formée techniquement dans la connaissance des fromages, et m'a mise en relation avec les meilleurs producteurs de fromages auprès desquels j'achète mes produits sans intermédiaires.

« Mais dans la création de mon entreprise j'ai aussi mis à profit les connaissances et les compétences que j'avais acquises précédemment ».

En plus du marché du mercredi à Pont-de-Vaux, Karine Burignat est présente sur les marchés de Vonnas, le jeudi matin, et l'après-midi sur le marché Charnay-lès-Mâcon.

C'est ensuite Romenay le vendredi matin, Saint-Amour (39) le samedi matin et Uchizy le dimanche matin.

Elle ne manque ni d'idées, ni de projets, ni d'ambition : « je vais prochainement élargir ma distribution de fromages auprès des restaurants et des associations ».

Un challenge qu'elle est visiblement capable de relever.

La Maison de l'eau et de la nature est ouverte en juillet et en août du mardi au dimanche de 14 heures à 18 heures. Entrées : 3 euros pour les adultes, 2 euros pour les étudiants, gratuite pour les moins de 16 ans.

Programme des sorties de juillet :

Mardi 16 juillet de 8 heures à 11 heures : à la découverte de l’île aux oiseaux. Mardi 23 juillet de 9 heures à 12 heures : excursion en canoë au confluent Saône-Seille à l’île aux oiseaux. Samedi 27 juillet de 9 heures à 12 heures : escapade aux dunes des charmes à Sermoyer. D'autres sortes sont prévues au mois d'août.

Mail : maison.nature@fr.oleane.com

Avant les vacances, la prochaine réunion n'étant prévue que le 9 ou le 16 septembre, l'ordre du jour de la dernière session du conseil communautaire était copieusement garni. Cette réunion a commencé par le rapport d'exploitation du « Ville de Pont-de-Vaux 2 », propriété de la communauté de communes et confié à l'Office de tourisme du canton de Pont-de-Vaux par délégation de service public.

Ce rapport a été présenté par Gilles Debost, président de l'office qui, au passage, a remercié l'assemblée pour le vote d'une subvention de 30 000 euros qui permet désormais d'assurer une permanence le dimanche de 14 heures à 17 h 30 à l'accueil de l'OTSI. Le premier dimanche d'ouverture a été positif avec une cinquantaine de personnes reçues.

Suivait une question économique portant sur la cession aux locataires occupants de quatre bâtiments construits en procédure ateliers-relais : MDPG (Jousseau) et Berthoud au Petit Faubourg, la Cave Dominique Berrod à Saint-Bénigne et la chaudronnerie industrielle sur Arbigny-Sermoyer. Après d'autres cessions opérées au cours de ces derniers mois : Moraco, Carrara et quelques autres, ces nouvelles cessions réduisent

notoirement (environ 1,2 millions d'euros) les encours de la communauté de communes sur les entreprises concernées.

Tour à tour ont ensuite été traités des augmentations de tarifs au camping Champ d'été en raison de la TVA qui passe de 7 à 10 %, le rapport annuel du prix et de la qualité du service d'élimination des déchets. Des dysfonctionnements dans certaines communes de l'adjudicataire qui doit réaliser les diagnostics pour le SPANC (service public d'assainissement non collectif) ont également été abordés, ainsi que l'OPAH (opération programmée d'amélioration de l'habitat) qui quant à elle, fonctionne bien. L'objectif de 153 logements réhabilités sur trois ans devrait largement être atteint.

Pour 2012 et 2013, 56 000 euros de subventions sont déjà prévues sur une enveloppe globale de 127 000 euros. Pour les projets en cours, le conseil a accepté d'allouer au complexe sportif de Saint-Bénigne une enveloppe supplémentaire de 27 000 euros au cabinet d'architecture Chambaud de Mâcon à titre de maîtrise d'œuvre pour la réalisation d'un programme qui n'était pas prévu à l'origine.

Un stage "Découverte du canton de Pont de Vaux 2013 par le dessin et la peinture" par Pierre Feyeux a lieu du 15 au 19 juillet.

Pierre Feyeux et ses stagiaires seront à St Bénigne le mardi 16 toute la journée. Il s'agira de découvrir et d'immortaliser les sites de "L'Ile de la Motte et le coeur du village". Si le temps reste beau et clément, cinq participant(e)s viendront peindre sur ce motif.

Pierre Feyeux

www.artmajeur.com

La charge maximum au passage du pont de Fleurville a été limitée à 12 tonnes. Déjà pénalisée par la mise en place d'un passage en alternance, la circulation des matières entre les deux rives est ainsi limitée.  Avec cette demi-fermeture c'est toute la vie active du bassin pontévallois qui est compromise...

Au profit de quel hyper-centre urbain ?

Or, des projets pour Fleurville ont existé, qui ont été abandonnés au bénéfice du pont sud de Mâcon et... du Pont d'Arciat ! C'est à dire en la faveur d'un seul et même territoire. Volonté politique délibérée ou absence de vision à long terme ?

Le mécontentement gronde parmi les chefs d'entreprises des deux rives de la Saône qui voient leurs coûts de transports s'envoler avec des livraisons et des expéditions faites par des poids lourds contraints d'effectuer de 30 à 40 km supplémentaires en passant par les ponts de Tournus et de Mâcon.

« Cette décision a été prise sans aucune concertation » tempête Dominique Jousseau, qui dirige trois sites de production de la SAS Jousseau, entre Viré et Pont-de-Vaux. Au delà des surcoûts de transports avec notamment un semi-remoque qui assure des navettes quotidiennes entre les usines du groupe, ce jeune chef d'entreprise ajoute qu'il s'est trouvé dans l'obligation de réorganiser la production. « Nous nous sommes trouvés dans l'obligation de délocaliser des productions et là aussi çà présente des coûts supplémentaires. Cà fait au moins 20 ans qu'on sait que ce pont est malade et jusque là rien n'a été fait pour le renforcer ».

Un transporteur du canton fulmine lui aussi contre une telle décision et du manque de réactions des élus locaux : « je vais aller me pendre sur le pont de Fleurville, comme çà on est qu'on va en parler ». Pas tous les élus, car Henri Guillermin, conseiller général et président de la communauté de communes, a décidé de prendre ce problème à bras-le-corps. Lors de la dernière réunion du conseil communautaire, il a lu un courrier daté du 11 juin dernier, qu'il a cosigné avec Patricia Clément, maire de Fleurville et présidente de la communauté de communes Mâconnais-Val de Saône.

communauté de communes Mâconnais-Val de Saône. Clément, maire de Fleurville et présidente de la communauté de communes Mâconnais-Val de Saône.

Ce courrier adressé à Rachel Mazuir, président du Conseil général de l'Ain, et Rémi Chaintron, président du Conseil général de Saône-et-Loire, explique que le pont de Fleurville construit à la fin du XIXe siècle n'est plus adapté au trafic routier quotidien actuel (7 000 véhicules par jour) et « qu'il devient urgent d'envisager la construction d'un pont neuf pour préparer l'avenir, étant rappelé, qu'actuellement le territoire nord-ouest du département de l'Ain ne dispose d'aucun accès à la Saône-et-Loire, entre Tournus et Mâcon, soit sur près de 40 km. Cette situation est inacceptable ». Ce courrier invite les deux présidents des assemblées départementales à une réunion qui pourrait se tenir à Pont-de-Vaux sur ce sujet, mais à ce jour, il est sans réponse.

Les derniers travaux :

Ce pont est vraiment en piteux état au regard des travaux qui viennent d'y être réalisés. Le trottoir situé au Sud de l'ouvrage qui menaçait de céder sous le poids des piétons a été condamné et une voie piétonne a été tracée sur la chaussée qui de fait se trouve notoirement réduite en largeur. « Je me demande à quoi pensent les bureaucrates qui ont pris cette décision. Un cycliste qui emprunte le pont ne peut plus être doublé avant d'arriver de l'autre côté au moment où le feu devient clignotant à l'orange et libère

Joubert et désengorgeait le centre ville. Cette voie nouvelle passant derrière la station d'épuration entre St-Bénigne et Pont-de-Vaux, rejoignait la route de Fleurville à la hauteur du pont de Reyssouze.

Il y a vingt ans de cela. Il s'agissait là d'un acte politique responsable porteur d'une vision volontariste de l'aménagement de ce territoire à défaut, selon certains, d'être objective. Le projet est tombé dans l'oubli.