L'an dernier, la finale de la Coupe de France UNSS (union nationale de sport scolaire) de sport boules s'était déroulée au boulodrome des Nîvres à Pont-de-Vaux. Cette épreuve avait réuni sept équipes de collèges parmi lesquelles figuraient deux formations appartenant au collège Roger-Poulnard de Bâgé-la-Ville et au collège Antoine-Chintreuil qui s'étaient respectivement classées 3e et 7e.

Cette année les deux établissements étaient encore en lice dans cette épreuve sous la houlette de Richard Coulas, professeur d'éducation physique des deux collèges.

La fête s'est ouverte par le traditionnel défilé aux lumières emmené par la sapeurs-pompiers du canton porteurs de torches et devancés par la clique cantonale.

Bientôt réunis sur l'esplanade de la Reyssouze, le temps d'un concert donné par les musiciens, puis le festival de feu a commencé.

Pour illuminer son ciel et faire oublier les déceptions des années passées, la ville de Pont-de-Vaux a, cette année, rempli la coupe de 8000 euros de fusées et bombes lumineuses (300 au total), avec la participation de l'OTSI (1000 euros). Elle a réussi son pari au-delà de ses espérance, avec le concours de la société pyrotechnique créatrice du spectacle. Après avoir embrasé le ciel, les organisateurs ont convié ce public au bal populaire donné sur la prormenade et qu'une météo pour une fois clémente a laissé se dérouler jusqu'aux aurores.

Voir un chevalier en armure sur un destrier n'est pas chose courante dans les rues de Pont-de-Vaux. C'est pourtant la scène que les passants de la rue de Lattre ont eu la surprise de découvrir.

Ce curieux équipage était accompagné d'une dizaine de personnages en costume du moyen âge, réunis à l'occasion de l'inauguration officielle de la Taverne du Poney Fringant qui ouvrait à cette occasion une échoppe où sont commercialisés des produits médiévaux en parallèle avec un site sur le Net.

Le chevalier en question était en fait une dame chevalier en la personne d'Esclarmonde Palivoda, des Ecuries de la Lorien de Saint-Etienne-sur-Reyssouze. Elle montait un « entier » (cheval mâle non castré), de pure race Espagnole : « Faro Quin I », dressé pour des exercices de haute école autres spectacles équestres. On avait vu ce duo l'an dernier à la fête médiévale de l'AJLC autour du plan d'eau, en compagnie des représentants de la Maisnie du Chevalier Bragon de Bourg-en-         

Bresse, entre autre personnages médiévaux : moines, manants, bourgeois, soldats, bardes...

C'était un peu un avant goût de la fête médiévale de l'AJLC (Association jeunesse et loisirs de Chevroux) qui se déroulera dans l’espace du plan d'eau de Reyssouze les 24 et 25 août prochain. Et l'on devrait y retrouver la plupart des acteurs de cette soirée qui a réuni environ soixante-dix personnes autour de boissons médiévales comme l'hypocras, l'hydromel etc...

L’incontournable galerie mâconnaise, aménagée au rez-de-chaussée de la mairie, s’ouvre sur le quai Lamartine, face à la statue du célèbre écrivain et homme politique. Cette galerie porte de nom de l'épouse de Lamartine, Mary Ann Elisa Birch, elle-même artiste peintre et sculptrice.

Un espace à la mesure de l'oeuvre du céramiste pontévallois Gérald Svoboda. Il y expose, seul cette fois-ci, une série de portraits de femmes et bien entendu ses dernières créations en sculptures céramiques, sur le thème de « la femme, encore et en corps ».

Près d’une centaine d’œuvres au total, portraits en noir et blanc, bustes, pièces céramiques émaillées, habillées de verre fondu, y célèbrent la féminité.

Une exposition toute entière dévolue aux oeuvres du céramiste et photographe d'art, par ailleurs président des arts pontévallois. Inaugurée ce mardi en présence de personnalités diverses, l’exposition se tiendra jusqu’au 28 juillet de 10 à 12 heures et de 14 à 18 heures. L’artiste sera présent lors de chaque week-end.

A noter que l'exposition annuelle des Arts Pontévallois ouvre ses portes ce week-end des 20 et 21 juillet, salle des fêtes, à Pont-de-Vaux. Vernissage le samedi 20, à 18 heures.         

Le dernier défilé de la fête nationale a été l'occasion pour les élus Jean-Claude Thierry, maire de la ville, Henri Guillermin, conseiller général et président de la communauté de communes de Pont-de-Vaux et Philippe Coillard, maire-adjoint, en compagnie de Michel Temporal, conseiller municipal, et du capitaine Christian Grappin, de féliciter deux jeunes sapeurs-pompiers qui se sont signalés lors de la finale nationale du challenge de la qualité qui s'est déroulé à Pointe-à-Pitre dans l'île de la Guadeloupe.

Il s'agissait de Victor Guinet lequel a terminé 1er et d'Eloïse Prost, classée 6e, sur la trentaine de concurrents en lice dans leurs catégories respectives. Les autres représentants de la section JSP du centre de secours de Pont-de-Vaux étaient François Bridon et Dylan Lapointe, qui ont respectivement terminé 3e et 8e. Tandis que chez les adultes, Stéphane Sallet, président de la section et des JSP de l'Ain, se classait 28e.

Tous gardent bien évidemment des souvenirs merveilleux de leur séjour dans cette île à l'aspect paradisiaque.

Seuls Victor et Eloïse qui restent en 2e et 4e années à la section locale étaient présents à cette cérémonie, les autres ayant rejoint leur unité d'affectation à Saint-Trivier-de-Courtes, Manziat et Saint-Nizier-le-Bouchoux, où ils sont désormais sapeurs-pompiers volontaires.

L'Ablette bressane a lancé, lundi matin, des travaux de débroussaillage le long de la rive gauche de la Reyssouze sur trois cents mètres en amont du pont de Corcelles. Celui-ci est situé sur la D28 qui mène à Montrevel-en-Bresse, peu après la sortie de Pont-de-Vaux. Jusqu'alors, ce lieu bucolique avec sa superbe retenue d'eau était peu accessible pour les pêcheurs car la végétation avait envahi la berge, au grand dam de ces derniers. La rivière est en effet particulièrement poissonneuse à cet endroit. Un lieu apparemment fréquenté par des toxicomanes au vu de plusieurs seringues récupérées pendant cette opération de nettoyage réalisée par une entreprise spécialisée. 

Le président Fernand Neumer nous a confié que des demandes seraient faites à la commune pour aménager ce parcours

notamment en installant une table et des bancs qui pourraient servir aux pêcheurs à pique-niquer dans ce cadre, superbe à la belle saison. Mais aussi qu'un nouveau garde-pêche, récemment recruté, remette sans doute un peu d'ordre dans le secteur. 

Il y a quelques mois quatre « coussins berlinois » avaient été installés le long de l'avenue Adrien-Thierry au droit de l'école primaire et du collège.

Distants d'une cinquantaine de mètres ils étaient posés par deux, face à face, sur les deux chaussées de droite et de gauche ils avaient pour mission de ralentir la circulation à la sortie des trois établissements scolaires situés entre les obstacles.

Ces équipements (6 cm de hauteur) se sont avérés insuffisant pour ralentir les véhicules dont la plupart roulaient encore à une vitesse excessive le long de cette avenue. Leur ancrage s’est par ailleurs montré défaillant à la suite de l’arrachement de l’un des coussins.

Aux grands maux, les grands remèdes, pour pallier à cela, la commune s’est décidée à engager des travaux plus conséquent et fait aménager deux plateaux surélevés en lieu et place des « coussins berlinois ».

Ces plateaux de plusieurs mètres de long sont dotés d’une déclivité de 5 % sur toute la largeur de la chaussée. Ils portent désormais le tracé d'un passage pour les piétons.

Ces nouveaux ralentisseurs devraient cette fois-ci calmer les ardeurs d’automobilistes trop pressés. Ce chantier destiné à assurer de manière fiable la sécurité des écoliers et des élèves du collège représente un coût de 12 200 euros hors taxe pour la commune.

Cette année point de député alors que l’on en avait compté deux lors du 50me anniversaire. Xavier Breton s’était fait excuser. Henri Guillermin conseiller général et président de la communauté de communes et Jean-Claude Thierry maire de Pont-de-Vaux se sont acquittés des discours officiels, chacun d’eux dans les responsabilités qui sont leurs, a rappelé son attachement à ce salon des arts pontévallois et souligné le soutien que les collectivités qu’ils animent apportent aux diverses activités artistiques de la ville, ainsi qu’aux associations en général.

En ouvrant ce salon, Gérald Svoboda, président des arts pontévallois a à juste raison parlé de convivialité, car l’art est un échange un langage universel, mais il a aussi évoqué ces moments magiques lorsqu’une œuvre soudain, sans raison apparente, retient le regard et fascine…

Salon des arts pontévallois ouverture les mercredi et dimanche de 10 à 12 heurs et de 15 à 19 heures. Mardi, vendredi et samedi de 15 à 19 heures.

L'immeuble de la brigade de gendarmerie de Pont-de-Vaux est en travaux depuis quelques jours.

Profitant de la période estivale, la ville, propriétaire du bâtiment a lancé une série de travaux portant sur le remplacement des fenêtres (double vitrage) des appartements des gendarmes et du portail d'accès au parking, mais aussi sur des travaux de peinture au rez-de-chaussée.

Le montant de ces travaux s'élève à 60 000 euros, supportés en totalité par le commune qui perçoit un loyer de 39 000 euros par an.

La présentation de la 27e édition du Mondial du quad des 29 et 30 août, et du 1er septembre, a réuni une soixantaine de personnes jeudi soir à l'annexe de la mairie. Public parmi lequel on notait Jean-Paul Rodet, vice-président du Conseil général de l'Ain chargé des sports, Henri Guillermin, conseiller général et président de la communauté de communes de Pont-de-Vaux, accompagné de René Feyeux, vice-président chargé des sports, Jean-Claude Thierry, maire de la ville était représenté par trois de ses adjoints : Philippe Coillard, Jean-Paul Félix et Laurent Guillermin.

Pas de changement notable par rapport aux précédents mondial : « Ce sera une belle édition qui réunira un beau plateau » a assuré Maurice Maingret. Pour la présentation de l’épreuve il était entouré de son frère Bernard, et de son fils Rodolphe.

La course de moto des 8 heures de Pont-de-Vaux qui précédait d’une semaine le Mondial, ne sera pas organisée cette année. Pour des raisons budgétaires elle est reportée à 2014. Mais la moto sera quand même présente avec la « course des kids » pour plus de 10 ans. Ils disputeront quatre manches de 15 minutes sur des 85 cm3 en préliminaire aux manches du Mondial.

Et le PDV Quad Contest qui sert de tremplin pour les novices du quad vers Mondial se disputera sur 3 heures au lieu de 2 heures avec possibilité de courir avec un seul pilote, ce qui est une première.

Pour le reste, il y aura le Quad expo, et des animations continuelles, pendant trois jours, sur le circuit de la prairie. A noter qu'un hommage sera rendu à Caled Moore du team H-Bomb, qui a trouvé la mort cet hiver aux X-Games d'Aspen, une station de sports d'hiver du Colorado, en exécutant un saut périlleux à motoneige, une figure qu'il présentait depuis trois ans à Pont-de-Vaux. Son frère, Colten Moore, présentera le show H-Bomb pour la quatrième année avec deux autres cascadeurs : un français et un costaricien. Rendez-vous est donc donné pour le dernier week-end du mois d'août sur le circuit de la prairie.

Quoi de neuf au jardin ?

La tendance est à la reconnaissance des processus naturels qui sont mis en œuvre dans tout jardin. En effet la mauvaise herbe est désormais qualifiée, au pire, d'herbe simplement indésirable. On lui trouve, à côté de quelques inconvénients, tout un tas de vertus écologiques. Elle couvre et ameublit le sol, héberge des auxiliaires...

L'abeille, la guêpe, la punaise et bien d'autres sont reconnues comme des auxiliaires sympathiques. On leur offre des hôtels à insectes composés de tiges creuses pour leur nidification. On sème à leur intention des fleurs nectarifères. Le lombric est, lui aussi, une révélation, entant que recycleur de déchets. Le lombricompost se vend bien et le vermicompostage des épluchures se pratique dans toutes les bonnes cuisines.

Durant les dernières décennies, suite aux excès du tout-chimique, le jardin est progressivement apparu comme un écosystème qu'il fallait respecter.

A chacun son écosystème

Un tel mélange fleurs et légumes, tel autre fait un potager en carré ou cultive un bac sur son balcon, d'autres plantent sur des buttes ou deviennent à tort ou à raison des adeptes du B.F.R (bois raméal fragmenté), technique nouvelle qui consiste à apporter sur le sol des rameaux broyés.

Certains développent la technique du lasagna bed2 (culture en lasagne qui consiste à cultiver des légumes sur des couches de divers matériaux organiques). De plus en plus de personnes abandonnent les produits chimiques. Chacun peut dire c'est mon écosystème...

Un nouveau savoir-faire

Le savoir-faire rend le jardinage efficace, donc durable. L'avenir du jardinage, c'est donc plus que jamais des jardiniers compétents dans tous les compartiments de leur art : l'écologie de base, qui mange qui, les besoins des plantes, les secrets pour travailler le sol sans l'épuiser et s'épuiser. Il faut savoir hâter les cultures ou les protéger du gel sans se ruiner, multiplier les végétaux, entretenir ses outils...

Bien sûr, il ne s'agit pas de revenir au jardinage de papa. Les savoirs-faire jardiniers évoluent sans cesse, comme les connaissances à mettre en œuvre. La quasi-totalité des produits compatibles avec l'écosystème-jardin n'existaient tout simplement pas il y a vingt ans. Citons le filet et le collier anti-insectes, le répulsif au géraniol, l'anti-limace à l'orthophosphate de fer, le piège à phéromones, le nichoir à bourdons, les semences pour bande florale, l'engrais vert de phacélie, l'huile insecticide végétale...

La commune de Pont-de-Vaux dispose dans l'église d'une collection unique en France, voire en Europe, de tableaux religieux grands formats. Ces oeuvres du XVIIIe siècle, inscrites à l'inventaire, présentent des scènes de la vie du Christ. Leur dimension est de 3 m 80 de hauteur sur 2 m 40 de largeur, ils sont au nombre de treize. A l'instar d'une grande partie du mobilier de cette église, ils ont été acquis lors de la démolition de la Chartreuse de Montmerle à Lescheroux. C’était, à l'époque, l'une des plus importantes de France. Elle est devenue propriété publique à la Révolution. Dix de ces tableaux sont signés Nicolas Brenet, peintre du XVIIIe siècle. Ils lui avaient été commandés par religieux de Lescheroux alors que, de retour d’un séjour en Italie, il s’était installé à Lyon.

Notons que l'un de ces tableaux : « Le baptême de Jésus », exposé au salon de Paris en 1765, a valu à Brenet une volée de bois vert de Diderot : « A-t-on jamais rien imaginé de si pauvre, de si petit ! Quand un artiste n’a rien dans la tête, qu’il se repose … Et puis, mauvaise couleur, pauvre ordonnance, figures mal dessinées, airs de tête ignobles, et nuages comme des flocons de laine emportés par le vent... ». Les trois autres tableaux sont, pour deux d'entre eux, de Jean-Jacques Lagrenée, le dernier est signé Charles-François Hutin.

Rapatriés depuis quelques mois, deux de ces tableaux figuraient depuis plusieurs décennies dans l'escalier de l'ancien hôpital. Nelly Catherin, directrice du musée Antoine-Chintreuil a constitué un dossier dans le but de les mettre en valeur. Ce projet s'est concrétisé ces jours-ci par un décrochage des tableaux, un dépoussiérage et un raccrochage respectant l'ordre chronologique des scènes, en partant du choeur jusqu'à l'entrée de l'église. Cette opération a été menée avec le concours de quatre agents communaux par Laurent Gerest, restaurateur de tableau, agréé par la Direction régionale des affaires culturelles en Rhône-Alpes. Celui-ci réside à Crest, dans la Drôme. Le coût de cette intervention a été chiffré (hors main d'oeuvre du personnel communal) à 39 000 euros. L’opération a été financée à 70 % par des subventions : 40 % de la DRAC Rhône-Alpes (Direction Régionale des affaires Culturelles) et 30 % du Conseil général de l'Ain. Le reste étant à la charge de la commune de Pont-de-Vaux.

Seul problème : la plupart de ces tableaux restent dans la pénombre car les spots d'éclairage à déclenchement automatique à l'entrée de l'église ne fonctionnent pas...

Comme nous le pressentions l’impossibilité de franchir le pont aux véhicules d’un certain tonnage commence à produire ses effets sur l’activité économique du bassin pontévallois.

Inattendu, mais bien réel l'impact sur l’activité touristique. Les échanges au niveau associatif en subissent également les conséquences.

L'équipe du Fernand Neumer qui a, jusque là, initié à la pêche plusieurs centaines de personnes, élèves d'écoles primaires, des personnes âgées ou handicapées et des enfants en centre de vacances des deux rives de la Saône, vient de voir quatre de ces stages annulés à cause du pont de Fleurville dont la limite à 15 tonnes interdit tout passage de cars en provenance du proche Mâconnais.

Le détour de 80 km supplémentaires (aller et retour) par Mâcon ou Tournus s'avérant trop coûteux, les « clients » se sont tournés vers d’autres secteurs d’activités.

La potion est amère pour le président Neumer et l'Ablette bressane qui a acquis une belle notoriété à partir des activités qu’elle organise ainsi que pour l’office du tourisme car les activités pêche sont liées à la découverte de la maison de l’eau et de la nature.

L’association a pu néanmoins proposer, ses animatons habituelles ce mardi toute la

journée, à un groupe de 50 enfants de 6 à 10 ans venus du centre aéré de Crissey, commune proche de Chalon- sur-Saône.

Ces animations se sont  déroulée en deux temps. Pendant que, le matin, l'un des groupes visitait l'exposition interactive de la Maison de l'eau et de la nature, guidé par  Bénédicte Fourneaux, la responsable de cet établissement, d'autre étaient initiés à la pêche par Fernand Neumer, président de la société de l'Ablette Bressane, assisté de quatre animateurs. Les groupes ont alterné l'après-midi.

Au program-me : sensibilisa-tion à la réglementa-tion, initia-tion au maniement des cannes, lignes et appâts, le tout étant gracieusement fournis par l'Ablette bressane. Pour la pratique les enfants ont participé à une partie de pêche le long de la berge du plan d'eau intercommunal. Nombre d'entre eux ont pris des brèmes, gardons, ablettes et poissons chats, ce qui montrait que l'enseignement reçu n'avait pas été vain.

Le dimanche 18 août prochain, le rallye de la Bresse soufflera 20 bougies. Ce rallye est désormais inscrit comme l'un des incontournables de l'été pour de nombreux vacanciers, habitant de Bresse et des pays voisins de l'Ain comme de Saône-et-Loire.

20 ans… la recette reste la même pour 2013. Face au succès de cet événement, les organisateurs ont choisi de s’appuyer sur des valeurs sûres : découverte du patrimoine naturel et culturel, énigmes et orientation…, sans oublier la convivialité et la bonne humeur qui sont toujours de mise. Nul n'est besoin de réviser « La Bresse pour les nuls ». Il suffit seulement de s'armer d’un peu de réflexion et de regarder autour de soi pour percer les énigmes à résoudre.

Au programme : une matinée placée sous le signe de la découverte des paysages et du patrimoine de la région en filant sur les routes bressanes au gré des indices jusqu’au lieu du rendez-vous de midi où a lieu le repas tiré du sac. Même principe l'après-midi pour rejoindre la destination finale qui reste secrète jusqu'au bout et où a lieu la remise des prix (nombreux lots de valeur) autour d'un grand apéritif de clôture.

Cette année de 350 à 400 participants (en voiture ou à moto) son encore attendus sur un circuit d'environ 100 à 120 km, départ à

prendre le dimanche 18 août au matin, entre 8 h 30 et 9 h 15 depuis les OTSI de Bresse servant de points de départs.

Il s’agit de Bâgé-le Châtel, Bourg-en-Bresse, Mézériat, Montrevel-en-Bresse, Pont-de-Vaux, Pont-de-Veyle, Saint-Etienne-du-Bois, Saint-Trivier-de-Courtes et Vonnas.

Le tarif d'inscription est de 25 euros par équipage. On peut s'inscrire dès à présent auprès des neuf OTSI précités. Pour l'Office de tourisme de Pont-de-Vaux, place de Dornhan (au port de plaisance), les inscriptions sont prises au 03.85.30.30.02.

Le dernier stage d'aquarelle de Pierre Feyeux a réuni six personnes qui ont cette fois peint sur le motif en passant par plusieurs sites caractéristiques du canton comme la Grosse grange d'Ozan, l'île de la motte dans la grande prairie à Saint-Bénigne, ou encore le port de plaisance de Pont-de-Vaux.

Ces stagiaires avaient bien sûr largement dépassé la formation basique du pinceau qu'on utilise simplement avec de l'eau et des couleurs, pour se perfectionner plus à fond dans cette discipline à travers de solides notions apportées par le fondateur des ateliers du Loisirs club d'Ozan.

Pour ce groupe c'était un peu une nouvelle aventure car une solide maîtrise de l'aquarelle offre des espaces de liberté et de nouvelles sources d'inspiration, mais permet aussi un certain dépassement de soi. Au programme : présentation des principes de base du croquis, familiarisation avec la lumière en l'utilisant pour construire et en exercice pratique : réalisation d'aquarelles en peignant sur le motif.

 L'ensemble de ce travail de quatre jours a donné des œuvres douces ou puissantes qui ont été présentées à la salle de l'annexe de la mairie le dernier soir. Les proches des artistes avaient été invités, ainsi que plusieurs maires du canton, dont Jean-Claude Thierry, maire de la ville, tous ravis d'avoir découvert cette exposition.

« C'est la troisième fois aujourd'hui que je viens pour actionner la commande manuelle car des bateaux sont bloqués dans l'écluse, en amont et en aval. Depuis quelques temps, la commande automatique tombe systématiquement en panne au bout de cinq ou six passages » peste Philippe Favier de SCITE Plaisance qui assure la gestion du port de Pont-de-Vaux. Et un plaisancier du port d'ajouter : « il y a quelques jours, je suis resté bloqué pendant plus d'une heure avec mon bateau, j'ai vu l'un des jeunes qui se baignent dans l'écluse manipuler le bouton d'arrêt d'urgence et ils nous ont même jeté des cailloux ». Ce dernier n'hésite pas à pointer du doigt une bande d'une vingtaine de jeunes qui occupe les lieux chaque après-midi. Entre deux bateaux, on les voit se baigner et plonger du pont, malgré un panneau qui indique que toute « baignade interdite ». « On ne sait pas lire » répondent-ils quand quelqu'un s'avise à leur fait des remarques.

Dans les termes suivants

« Nous voulons vous alerter sur le nombre croissant de jeunes se baignant dans et à l'aval de l'écluse malgré l'interdiction en place et malgré nos interventions quasi quotidiennes.

Le fait qu'ils actionnent l'écluse dans l'unique but d'avoir de l'eau à hauteur pour sauter du pont ou profiter des remous créés et devant l'extrême danger que cela représente (risque d'aspiration par les vantelles, de heurts avec les bateaux, les portes ou les bajoyers...), nous vous sollicitons afin de trouver une solution de sensibilisation, de prévention ou de répression. Aujourd'hui encore un bateau 'est retrouvé coincé dans les portes de l'écluse, les jeunes ayant actionné l'écluse sans le demander, et cela sans parler du nombre de bassinées à vide que cela représente en volume d'eau gaspillée ». 

Jeudi dernier une quinzaine de jeunes se baignaient et sautaient du pont dans l'écluse.

Que des jeunes gens bravent les interdits et fassent des bêtises, cela n'a rien d'extraordinaire. Mais à partir du moment où il y a dégradation de bien public, et mise en danger d'autrui, il doit y avoir sanction et recadrage.

Quand les collectivités acquittent les factures au nom des contribuables, la mansuétude n'est plus de mise.

En l'occurence les pouvoirs publics par leur inaction sont tout aussi coupables et responsables des accidents qui pourraient survenir.

Ces jeunes gens sont connus et agissent au vu et au su de tous. Il n'est donc pas impossible de les recadrer et de rappeler à leurs parents certaines règles en leur présentant les factures.

                                Note de la rédaction.

Créer un club cantonal rassemblant les clochers en une seule entité et favoriser l’accès du football local à un niveau régional, c’est un vieux rêve que caressent certains dirigeants de clubs et quelques élus communautaires qui, en cette période de vaches maigres, aimeraient mettre un terme à la course aux équipements. Depuis quelques années des bases ont été jetées pour les équipes de jeunes avec une entente entre L’AS St-Etienne-sur-Reyssouze (ASSER), l’US Pont-de-Vaux/Arbigny (USPA) et les 2 autres clubs du canton. C’est cette entente qui viendrait d’être rompue avec St-Etienne, sur l’autel d’un nouveau club réunissant les jeunes joueurs de Chevroux, Sermoyer et l’USPA.

Qu’en est-il exactement. Les deux présidents s’expriment :

Daniel Gras, président de l’USPA, porteur du projet :

« Cela fait dix ans que l’on en parle. Nous n’avions pas pu le faire jusqu’à présent pour différentes raisons. Il faut maintenant avancer et, à partir des équipes de jeunes les rassembler dans une entité qui puisse les faire évoluer à un niveau plus élevé. Depuis deux ans nous travaillons à la mise en forme de ce projet en considérant que c’était à Pont-de-Vaux, club historique et ville centre, d’engager le foot cantonal dans cette voie.

En début d’année nous avons adressé un dossier à nos partenaires en précisant une date limite (le 30 mai) pour les réponses sachant qu’il nous fallait ensuite préparer la saison à venir avec des échéances de calendrier, car nous souhaitions que cela se fasse dès la rentrée.

On a déjà perdu beaucoup de temps et nos clubs stagnent à un niveau inférieur à ce que l’on peut attendre d’une ville comme Pont-de-Vaux avec un bassin de 10.000 habitants. Chevroux et Sermoyer ont répondu positivement. Nous n’avons reçu aucune réponse de St-Etienne. Au mois de juin nous avons donc considéré que ses dirigeants n’étaient pas intéressés et nous nous sommes mis d’accord avec les deux autres clubs ».

Et pour St-Etienne ?

« Nous les avons informés, leur rappelant l’absence de réponse de leur part à la date butoir et l’impératif de préparer la saison à venir. Nous avons signifié l’ajournement de notre entente. Mais la porte n’est pas fermée, du fait de l’absence d’accord avec l’ASSER notre entente est seulement ajournée ».

Le propos d’Alain Coulon, président de l’ASSER :

« Nous avions depuis quinze ans une entente qui marchait bien. Les éducateurs s’entendaient bien et j’ai constaté une bonne élévation du niveau technique de nos jeunes ces dernières années. Aussi, à titre personnel je ne voyais pas l’intérêt de casser une entente qui marche bien pour créer une entité. Par ailleurs, je constate que ces entités, lorsqu’elles existent, vont chercher en dehors de leur territoire de bons jeunes en déshabillant les autres, afin de créer des équipes de niveau. Je m’inquiète alors pour les jeunes de notre canton qui, un peu moins bons, vont être écartés. C’est tout de même pour eux que l’on s’investi. On retrouvera la même problématique avec les séniors avec le risque de perdre des futurs dirigeants. j’ai rarement vu ces joueurs venus d’ailleurs et que l’on adule, rester dirigeants dans les clubs. Pour autant, je n’étais pas contre l’idée de faire un club de jeunes. Toutefois ce projet a été évoqué dans une première réunion à laquelle l’ASSER n’a pas été conviée. Je n’en ai pas eu l’explication. Pour moi, ce n’était pas un bon départ.

Néanmoins, lorsque j’ai reçu le projet je l’ai présenté à notre conseil d’administration et l’ai fait valider par l’ensemble des dirigeants. J’ai ensuite pris le temps de la réflexion car je ne pensais pas démarrer dès cette saison. Plutôt l’année suivante. Mais nous avons reçu ce courrier nous annonçant la rupture de l’entente. C’est dommage pour les enfants qui ne pourront pas jouer à un plus haut niveau »