Il est 10 h 30, ce dernier mardi de juillet, dans le ronronnement des moteurs américains Cummings Marine de 400 CV, le « Ville de Pont-de-Vaux 2 » quitte son ponton d'amarrage, pour s'engager sur le canal de 3,5 km qui mène à la Saône. Aujourd'hui, 23 passagers participent à une croisière de 5 heures en direction de l'écluse de Gigny, près de Sennecey-le-Grand, puis à une visite de Tournus au retour.

Pour Didier Leroux, commissaire de bord, cette croisière est plutôt modeste. « Nous avons eu un mois de juin satisfaisant avec notre clientèle de clubs du 3e âge malgré une météo déplorable, mais juillet n'a pas été terrible. Les mois d'été nous avons les vacanciers et cette année nous ressentons vraiment la crise comme tous les opérateurs du tourisme ».

Bon an mal an, le « Ville de Pont-de-Vaux 2 », propriété de la communauté de communes du canton, loué à l'Office de tourisme du canton de Pont-de-Vaux par délégation de service public, embarque plus de six mille passagers. A l'évidence les chiffres de cette année sont déjà orientés à la baisse.

En une demi-heure de navigation sur un canal dominé d’une part par une haie de verdure et de l’autre par un chemin bordé d'arbres sur lequel défilent promeneurs et cyclistes faisant de grands signes d'amitié aux passagers, le bateau atteint l'écluse. Le temps des manœuvres et un mètre plus bas, le « Ville de Pont-de-Vaux 2 » est au niveau de la Saône. Le pilote Rémy Leclercq, met les gaz pour cingler droit vers le Nord en direction de la cité romane. C'est à ce moment là que le kir est servi en apéritif aux passagers installés sur le pont soleil. Depuis quelques minutes ils suivent les explications de Didier Leroux, au micro. Ce dernier a relaté l'historique du canal de Pont-de-Vaux et les caractéristiques de la Saône. Une rivière dolente de 480 km de long entre sa source à Vioménil, dans les Vosges, jusqu'au confluent avec le Rhône, à Lyon. Sa pente moyenne est de 5 cm au kilomètre, au point que Jules César qui avait été amené à la franchir en poursuivant une tribu Helvète, se demandait dans quel sens allait le courant.

Il est bientôt midi et les passagers sont invités à passer à table. Dans la salle de restaurant climatisée au-dessous du pont soleil ils dégustent, en entrée, la terrine de campagne aux herbes.

L'île de la Motte est toujours signalée et commentée car elle accueille la plus grande colonie de hérons bihoreaux dans la région (30 à 40 couples) mais aussi l'aigrette garzette et quelques autres variétés d'oiseaux nichant sur le site. Alors que l'Abbaye de Tournus apparaît dans le lointain, le pavé de saumon à l'oseille arrive sur table. C’est un pur délice agrémenté d'un verre de vin blanc AOC Mâcon. A bord du « Ville de Pont-de-Vaux 2 » la nourriture du corps va de pair avec celle de l'esprit.

Le bâtiment laisse à bas-bord la cité romane pour se diriger vers l'écluse d'Ormes : 190 mètres de long sur 12 mètres de large, dont le gabarit européen permet le passage de bateaux de commerce de plus de 2 000 tonnes. C’est le moment choisi par lez chef pour servir la cuisse de cannette sauce aux cèpes et gratin dauphinois, autre agréable moment de gastronomie,

Sur sa lancée, le « Ville de Pont-de-Vaux 2 » naviguera ensuite pendant une dizaine de kilomètres avant de rebrousser chemin à l'aval de l'écluse de Gigny, de nos jours désaffectée et occupée par un loueur de bateaux.

Après le fromage, le dessert et le café, clôturant le succulent repas préparé par Jean-Jacques Gondal et Martine Clair de « Sel et Sucre » à Pont-de-Vaux, le ville de Pont-de-Vaux2 arrive à Tournus où Karine Marichy, guide de l'Office de tourisme, attend les passagers.

A travers un dédale de rues, elle conduit ceux-ci vers l'Abbaye Saint-Philibert en retraçant l'histoire de la cité romane depuis le temps des Romains à nos jours. Vers 16 heures, tout le monde remonte sur le bateau qui rejoint son port d'attache vers 17 h 30.

Les croisières du « Ville de Pont-de-Vaux 2 » :

De mai à octobre, ces croisières (avec ou sans repas) de 2 h 30 à 8 heures ont lieu sur la Seille et la Saône au départ du port de plaisance. Mais aussi depuis Louhans et Trévoux. Elles permettent aux passagers de visiter en fin (ou en cours) de croisière, la Maison de l'eau et de la nature et le Musée Chintreuil à Pont-de-Vaux, la zone naturelle des dunes de sable aux Charmes à Sermoyer, la ville de Louhans, le Parlement de la Dombes à Trévoux, l'Abbaye de Tournus, le Hameau du vin à Romanèche-Thorins et la ville de Louhans. 

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Chaude ambiance samedi soir à la salle des fêtes de l'étage où "Jazz en Herbe" donnait son concert de fin de stage. Une salle comble a pu apprécier le travail et le talent des 50 musiciens, adolescents de 10 à 16 ans passionnés par ce genre.

Tous se sont fait un énorme plaisir en interprétant des standards de George Gershwin, "I Got Plenty O' Nuttin", chaud bouillant pour mettre l'ambiance, ou encore de contemporains tels Eddie Harris, "Cold Duck Time", Stefano di Battista,"Prima di Partire", Russell Gunn, "Del Rio/ Epistrophy", Philipp Katerine, "Dance for Victor" et Alain Gibert, "Médina", tromboniste français récemment disparu auquel Robin Limoge à rendu hommage. Les 15 stagiaires atteints par la limite d'âge n'ont pas manqué leur sortie et la salle a fait une grande ovation à tous ces talents après la demi-heure de musique de rues, terminée par "Amazing Grace", le fameux gospel, interprété a cappella, à 4 voix pas l'ensemble des stagiaires dans un arrangement de Jean-Michel Dubois.

Jusque là, l'Ablette bressane ne disposait que d'un garde pêche pour assurer la police de l'eau.

Depuis deux ans, en effet, Yves Barbeaux était seul à assurer cette fonction sur une bonne cinquantaine de kilomètres de parcours de pêche qui vont de la Saône (11 km) à la Reyssouze avec ses affluents, jusqu'en amont de Chavannes, en passant par le canal et les cinq plans d'eau (Reyssouze, Boz et de Manziat).

Mais depuis quelques jours, un nouveau garde-pêche a été nommé par le bureau de l'Ablette bressane en vue de renforcer le dispositif de surveillance.

Il s'agit de Rodolphe Serand qui assure bénévolement cette tâche. Âgé de 51 ans, il est né en Algérie avant que ses parents reviennent dans le Louhannais fin 1962, dans la région d'origine de son père.

Habitant à Beaurepaire-en-Bresse, en Saône-et-Loire, à la limite du Jura, le nouveau garde a passé 25 ans dans une arme d'élite de l'Armée française avec laquelle il a participé à plusieurs campagnes au Moyen Orient et en Afrique. Il a même été gravement blessé pendant la guerre du golfe.

A son retour dans la vie civile, il s'est engagé dans la garderie en assurant de concert les fonctions de garde-pêche et de garde-chasse. «Je suis garde généraliste et en tant que tel je passerai sur les parcours de pêche de la société deux à trois fois par semaine. Je ferai des contrôles en ayant comme priorité la prévention avant de passer à la répression » nous a-t-il confié.

Le 20e rallye de la Bresse part dimanche prochain à 9 heures des neuf office de tourisme chargés de son organisation : Bâgé-le Châtel, Bourg-en-Bresse, Mézériat, Montrevel-en-Bresse, Pont-de-Vaux, Pont-de-Veyle, Saint-Etienne-du-Bois, Saint-Trivier-de-Courtes et Vonnas. Cet événement ouvert à tous, en voiture ou à moto, fait désormais partie des incontournables de l'été pour les estivants, et les habitants de Besse ou des pays voisins, de l'Ain comme de Saône-et-Loire.

Cette année de 350 à 400 participants sont attendus sur un circuit d'environ 100 à 120 km.

Au programme : découverte du patrimoine naturel et culturel, énigmes à résoudre, orientation… sans oublier la convivialité et la bonne humeur toujours de mise.

Après le parcours du matin, à midi, ce sera le repas tiré du sac et l'après-midi un autre parcours rejoindra la destination finale qui restera secrète jusqu'au bout. C'est là qu'aura lieu la remise des prix (nombreux lots de valeur) autour d'un apéritif et un buffet de clôture.

Le tarif d'inscription est de 25 euros par équipage. On peut s'inscrire auprès des neuf OTSI précités ou se présenter dimanche prochain avant 9 heures au départ du rallye dans chacun d'eux. Pour l'Office de tourisme de Pont-de-Vaux, place de Dornhan (au port de plaisance), les inscriptions sont prises au 03.85.30.30.02.

Il a permis d’accueillir une bonne cinquantaine d'exposants supplémentaires.

Le beau temps s’étant invité, 218 exposants (officiellement comptabilisés) s’étaient installés. Leur présence et celle de plusieurs milliers de visiteurs arrivés par vagues successives dès 8 heures du matin, ont fait que cette manifestation a connu des résultats exceptionnels sur l'ensemble des postes. Tous les records ont été battus. De plus, de l'avis des connaisseurs, les produits en vente étaient dans l'ensemble de bonne qualité, d'où les chiffres d'affaires conséquents pour une majorité d'exposants ravis.

Des exposants venaient de loin comme cet artisan spécialisé dans les pièces d'ameublement en fer forgé, cuivre, laiton, céramique... Il arrivait de Bettancourt-la-Ferrée, près de Saint-Dizier, en Haute-Marne, après avoir parcouru 350 km : « J'aime bien venir à Pont-de-Vaux, j'en suis à une dizaine de marché aux puces, ici je fais de bonne ventes ».

Pour Daniel Favre, l’une des pièces maitresse de l'organisation qui assure par ailleurs quotidiennement le portage de notre journal dans la région : « On fait tout pour bien accueillir les exposants et entretenir une ambiance sympathique ». Visiblement dimanche la formule payait de retour. Il faut dire aussi qu'en amont Emeric Landré, président de l'association, et ses bénévoles n'avaient pas managé leur peine en distribuant quelques 350 affiches et 12 000 prospectus sur toutes les brocantes, vide-greniers, marché au puces et marchés de la région.

Cette dernière manifestation à peine terminé, déjà l'équipe d'Anime Joubert tirait des plans sur la comète pour 2014, avec trois marchés aux puces de mai, juillet et août reconduits, d'ores et déjà programmés, sans oublier la fête de la musique, auxquels s'ajouteront une foire artisanale et un marché aux puces en nocturne en juin.

Le 51e salon des arts pontévallois est entré dans sa dernière semaine. La clôture est prévue le dimanche 18 août au soir. Pour les trois premières semaines, cette manifestation artistique a accueilli 1 955 visiteurs et 24 oeuvres ont été vendues. Un temps de passage qui se situait à peu près dans la moyenne des années précédentes.

L'une des « best sellers » de ce salon est Carole Pacquelet, auteur de trois dessins exposés sur la scène de la salle des fêtes, dont le dessin d'une tête d'éléphant qui illustre l'affiche et le catalogue : « mes trois dessins ont été achetés le soir même du vernissage. J'ai été surprise car habituellement je n'en vendais qu'un ou deux par salon. C'est sans doute l'affiche qui m'a mise en avant » confie avec modestie cette jeune femme de 40 ans. Native de Chavannes-sur-Reyssouze, titulaire d'un DUT de technique de commercialisation et d'une maîtrise en commerce international, elle est assistante commerciale export chez Régilait à Saint-Martin-Belle-Roche.

D'où lui vient ce talent pour le dessin ? « Quand j'étais enfant, j'adorais dessiner, puis au collège de Pont-de-Vaux j'ai commencé à évoluer avec André Descottes comme professeur en art plastique (NDR : adhérents lui aussi des arts pontévallois). A l'adolescence, vers 14 ou 15 ans, je me suis perfectionnée en suivant les cours du soir de l'école des beaux arts à Mâcon. A cette époque, j'ai même envisagé de me lancer dans des études en rapport avec le dessin en vue d'exercer la profession d'architecte d'intérieur. J'ai visité à cet effet l'école Olivier-De Serre (ENSAAMA : école nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d'art) et l'école Boulle, à Paris, mais le niveau était beaucoup trop élevé et je me suis contentée d'un Bac général au lycée Lamartine à Mâcon ».

Côté technique, Carole Pacquelet dit partir d'une photo. « J’aime dessiner des animaux sauvages, mais je dessine aussi beaucoup d'autres animaux. Avant de commencer, je me documente, je m'imprègne du sujet, je le mets en place, je fais des ébauches et j'utilise ensuite toutes les nuances du crayon de papier en commençant au HB et en terminant au 6B et 9B (NDR : de la mine moyenne aux mines tendres). J'applique les ombres au crayon gras et j'estompe avec le doigt ».

En pure autodidacte, Carole Pacquelet avoue dessiner avant tout pour elle : « Pour l'instant je focalise sur le dessin, mais j'aimerai passer au crayon de couleur, puis à d'autres techniques comme le pastel. Je dessine avant tout pour moi, selon mes envies, ce qui fait que j'expose très peu en dehors de ce salon ». Le rendu est superbe à voir les trois dessins montrant une tête de l'éléphant, un zèbre et un guépard, exposés au salon.

On attend impatiemment la suite.

Rappel : Salon des arts pontévallois dans la salle des fêtes. Ce samedi 17, de 15 heures à 19 heures et dimanche 18 août de 10 à 12 heures et de 15 à 19 heures (fermeture du salon).

Les DASRI (déchets de soins à risques infections) sont des déchets produits par une activité de soins individuelle (patients) ou collective (professionnels et établissements de santé). Ils concernent des matériels et matériaux piquants et coupants, produits sanguins à usage thérapeutique incomplètement utilisés ou arrivés à péremption etc... fournis par des patients en autotraitement qui utilisent et jettent du matériel médical. Ces déchets présentent un risque infectieux et de contamination pour l’homme, ce qui impose un traitement spécial assuré par l'exploitant des bornes installées aujourd’hui dans de nombreuses communes.

Selon les ratios communiqués par la DDASS (direction départementale des affaires sanitaires et sociales), un territoire de 10 000 habitants, comme le canton de Pont-de-Vaux, compte 100 patients, utilisant chacun 4 boites par an. Aussi, en 2009, la communauté de communes a-t-elle fait installer une borne DASRI sur la place Pannetier à Pont-de-Vaux. Au fil des ans les chiffres en progression ont montré que ce service était utile puisque, pour une capacité initialement évaluée à 400 boites par an, 244 boites ont été collectées en 2009, 266 en 2010, 326 en 2011 et 343 en 2012. Soit une moyenne de 28 boites par mois.

Attendu comme le plus important de l'année, le marché de mercredi matin a rempli ses promesses en attirant la foule des grands jours dans la rue Maréchal-de-Lattre et sur la Promenade. Au point que le déplacement des visiteurs était d'une particulière lenteur quand la cohorte des chalands (plusieurs milliers) n'étaient pas tout simplement bloquée par des bouchons formés d’un public en arrêt. Cette affluence était favorisée par un soleil resplendissant et alors qu’un vent relativement frais en atténuait la chaleur. On était à contrario du marché précédent qui s'était déroulé sous la pluie.

« Ce mercredi a dépassé mes prévisions les plus optimistes. Mon chiffre d'affaires est exceptionnel » jubilait vers 13 heures, au moment de remballer, l'un des commerçants en produits alimentaires. Dans l'ensemble ses collègues étaient à l'unisson, tous ravis des bonnes ventes réalisées.

C'était aussi le cas sur le marché aux animaux vivants de la Promenade où trois producteurs étaient présents avec poules, lapins, faisans... Ces animaux de basse-cour son garantis sans OGM et uniquement nourris avec des aliments qui proviennent de l'agriculture raisonnée.          

« Ces volailles intéressent de plus en plus des gens qui installent chez eux une basse cour, ne serait-ce que pour élever des poules. Chacun de celles-ci mange annuellement 150 kg de déchets verts » confiait l'un des vendeurs.  

Après le succès de l'an dernier, l'AJLC (association jeunesse loisirs Chevroux) renoue avec sa grande fête moyenâgeuses, en proposant les samedi 24 et dimanche 25 août une 4e fête médiévale sur le site du plan d'eau intercommunal aux Quatre vents à Reyssouze.

Comme les années précédentes, se succéderont pendant deux jours des combats et autres duels, des tirs de trébuchet, d'artillerie, d'arc et d'arbalète, des joutes équestres, des danses médiévales... et le village d'Azragor animé par deux cents personnes toutes passionnées par l'époque du moyen âge, avec une quarantaine d'échoppes et de tentes dressées sur une surface d'un hectare et demi, proposeront de nombreuses animations : artisanat, apothicaires, forgerons, dégustations de cuisine médiévale... avec des acteurs qui porteront témoignage de la vie au XIIIe siècle, et des lieux d'échanges qui devraient cette fois encore combler le public pendant deux jours.

Pour les animations, sur le terrain de manoeuvre, une trentaine de médiévistes en tenue assurera le spectacle. Ainsi, sont annoncées neuf troupes : La Mesnie Saint André 1470 et ses canons, Les Ecuries-de-Lorien et ses joutes équestres, La Confrérie des Chevaliers Cathares et ses combats à l'épée, la Compagnie de l’Eau d’Hoons et ses animations pour les enfants, Perce Mailles et ses archers...

Et en nouveautés sont attendus : Les Aigles du Léman qui assureront quatre représentations sur les deux jours avec plusieurs rapaces en vol et Pierre Trolliet qui présentera samedi en exclusivité ses troupeaux de brebis et d'oies, avec un numéro de chien dressé.

En résumé, pour qui aime se plonger dans le passé, voilà quelques bonnes raison de se rendre samedi après-midi et dimanche au bord du plan d'eau intercommunal de Reyssouze

François Foussard et Pauline Peulet, les propriétaires du bureau de tabac de la rue André, à Pont-de-Vaux, ont eu, il y a quelques jours, l'agréable surprise d'avoir validé un billet gagnant à l'Euromillions lors du tirage au sort du 26 juillet dernier. La valeur du tirage était de 378 549 euros. L'heureux gagnant ne s'étant pas fait connaître, il a en effet encaissé son gain directement auprès d'un bureau régional de la Française des jeux, un fac-similé de chèque a été remis mardi en fin de matinée au deux sympathiques buralistes par Patrick Raffanel, responsable du secteur.

 François Foussard et Pauline Peulet présntent le fac-similé du chèque gagné par l'un de leurs clients.

Le 15 mai denier dans la Préfecture de Bourg-en-Bresse, une conférence donnée par Alexandre Mora, directeur général du Mémorial Charles de Gaulle, à Collombey-les-Deux Eglises, sous la présidence du préfet Philippe Galli, avait pour thème « De Gaulle et la puissance française »

Dans le cadre des actions qui se déroulent dans le département à l'occasion du 50e anniversaire de l'ANMONM (Association Nationale des Membres de l'Ordre National du Mérite) a eu lieu dans le hall de l'Hôtel de ville de Pont-de-Vaux, le vernissage d'une exposition nationale itinérante sur l'histoire de cet ordre.

Elle s'est déroulée en présence de Jean-Claude Thierry, maire, Henri Guillermin, conseiller général et président de la communauté de communes, Andrée Tirreau, maire de Boissey, Michel Vieux, maire d'Arbigny, Guy Mortel Maire de Saint-Bénigne et Dominique Savot, maire de Chevroux.

Au cours de son allocution, Daniel Pobel, président départemental, entouré de plusieurs membres de son bureau : Maryse-Dufaux-Chollet, vice-présidente, Josette Mutin, secrétaire, Danièle Pobel, trésorière, Daniel Rochaix, secrétaire-adjoint, a expliqué qu'en

créant cet ordre en 1963, le général de Gaulle avait supprimé seize ordres essentiellement décernés jusque là par des ministères, pour installer une distinction à laquelle « tout un chacun peut accéder », se félicitant au passage que l'ensemble des couches sociales soient représentées à l'ONM (185 000 membres aujourd'hui).

Cette exposition présente en huit kakémonos (panneaux), l'historique de l'Ordre national du mérite à partir de son premier président : le général de brigade aérienne Léon Cuffaut, jusqu'à Jean-Claude Talbert, président national actuel (depuis 2010). Deux panneaux réalisés par l'ONM de l'Ain présentent la section départementale créée en 1978 comptant aujourd'hui 220 adhérents. Cette exposition sera présentée le 7 septembre prochain à Vonnas, puis à Artemare en octobre. Elle est visible jusqu'au 31 août dans le hall d'entrée de l'Hôtel de ville, 66, rue Maréchal de Lattre à Pont-de-Vaux, aux horaires d'ouverture du secrétariat de mairie et du musée, du lundi au vendredi, de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 18 heures, et le samedi de 14 heures à 18 heures.

Chaque année pour le 15 août, deux concours de pêche reviennent à Pont-de-Vaux. L'un est disputé le matin le second l'après-midi, comptant pour le critérium de l'Ain et le critérium Rhône-Alpes. Les deux étaient organisés par le PCS (pêche compétition sud) 01, avec Armand Baille, président aux commandes, aidé pour la direction sportive de ces deux compétitions d’Eric Blanc et Vincent Maurice.

Le premier concours du matin a accueilli 54 pêcheurs en

épreuve individuelle au bord du canal par un temps resplendissant. Les concurrents venaient de huit départements, dont une trentaine de l'Ain, dix venaient de Saône-et-Loire, les autres étaient issus du Rhône, de la Loire, de Côte d'Or. Quelques concurrents s’étaient aussi déplacés de l'Ardèche, de Haute-Marne, du Haut-Rhin et du Nord, pour les plus éloignés.          

Après trois heures de pêche, entre 8 h 30 et 11 h 30, la victoire revenait à un pêcheur de l'Isère, mais on notait dans les dix premiers quatre concurrents de l'Ain : Jean-Louis Tondu (3e), Alban Bonato (4e), Gérard Léopold (7e) et René Aymard (10e).

Les prises, essentiellement en poissons chats (un total d'environ 70 kg), dépassaient les 3 000 points (3 kg) pour les premiers du classement. Considérés comme nuisibles, les poissons chats n'ont pas été remis à l'eau, contrairement

aux autres poissons. Ce que regrettaient certains concurrents : « déjà qu'il n'y a plus beaucoup d'autres poissons dans ce canal, avec ce prélèvement en poissons chats, le cheptel s'épuise au fil des concours » confiait l'un d'eux. Au final, aucun pêcheur n'est sorti « capot » avec un zéro pointé. Les pêcheurs, auteurs des scores les plus faibles, pouvaient se rattraper au concours de l'après-midi sur le plan d'eau intercommunal où avait lieu le second concours de la journée.

Classement :

1. David Aubry (38) ; 2. Jean-Michel Durand (42) ; 3. Jean-Louis Tondu (Sport pêche 01) ; 4. Alban Bonato (Montrevel) ; 5. Denis Picrat (Montchanin) ; 6. Olivier Aprin (69) ; 7. Gerard Leopold (Montrevel) ; 8. Romain Bussière (07) ; 9. Lilian Boulido (Mâcon) ; 10. René Aymard

Changement radical de décor jeudi après-midi pour le second concours du 15 août organisé par le PCS01 avec 41 pêcheurs quittant le bord du canal pour rejoindre le plan d'eau intercommunal de Reyssouze. A cet effet, l'équipe du président Armand Baille avait tracé le long de la berge quatre secteurs de dix pêcheurs chacun. Mais cette fois en trois heures de concours, de 15 heures à 18 heures, alors que celui du matin avait vu une profusion en prises de poissons-chat (70 kg pour 54 pêcheurs) et seulement quelques poissons blancs, les proportions étaient inversées avec une très grande majorité d'ablettes (environ 30 kg) et seulement quelques poissons-chat. « C'était une pêche difficile, très technique » résumait Eric Blanc au terme de cette épreuve pour expliquer le faible nombre de prises à l'analyse des fiches de résultats. « Le plus grand nombre d'ablettes s'est fait à 4 mètres du bord à condition de ne pas être placé à l'ombre des arbres » précisait Vincent Maurice. Il semble aussi que le vent du nord n’ait guère été favorable : « chaque fois qu'on a la bise on ne prend rien »

Les pêcheurs de l'Ain ont classé six concurrents dans les dix premiers avec entre autres le gagnant, Jean-Marc Janody de Châtillon-sur-Chalaronne avec 1 320 points.

La prochaine étape des concours comptant pour le critérium de l'Ain (18 cette année) et pour le critérium Rhône-Alpes (au nombre de 22) a lieu ce dimanche 18 août au lac de la Plaine Tonique de Montrevel-en-Bresse. Inscriptions auprès de Paul Vulin au 06.66.09.26.58. A cette occasion un concours ouvert à tous est prévu l'après-midi (inscriptions prises sur place). Classement : 1. Jean-Marc Janody de Châtillon-sur-Chalaronne ; 2. Peter Curt de Dommartin ; 2. Lilian Boulico (Mâcon) ; 4. Sylvain Dubois (42) ; 5. Pascal Curnillon de Châtillon-sur-Charlaronne ; 6. Gérard Léopold de Montrevel ; 7. Gaëtan Casselli (42) ; 8. David Figora (38) ; 9. Marcial Loisy de Mézériat ; 10. Stéphane Lazard (42)...

de Voltaire et du canal de Pont-de-Vaux, avec une charpente en brique incombustible dont ce dernier était l'inventeur. Enfin, c'était la superbe cour de la maison de la famille Leroy, avec sa tour et sa façade intérieure magnifiquement restaurée, qui fut au XVIe siècle propriété de Laurent de Gorrevod, un diplomate qui intervint à maintes reprises dans les conflits opposant François 1er aux ducs de Savoie et à Charles Quint. Les dépendances de cette maison ont été occupés au XVIIIe siècle par la faïencerie du même Léonard Râcle, inventeur de l'argile-marbre. Trois des stations étaient ponctuées de chants de Nelly Catherin en rapport avec le lieu visité.

Cette visite s'est achevée au crépuscule au salon d'honneur de l'Hôtel de ville où l'OTSI offrait la tarte bressane accompagnée d'un verre de pétillant de Cerdon.

La prochaine est prévue le mardi 20 août à 18 h 30 au point de départ habituel à la Maison de du tourisme de l'eau et de la nature. Tarifs : 5 euros pour les adultes et 3 euros pour les 5-12 ans. Renseignements et réservations à l'Office de tourisme au 03.85.30.30.02.

Pour la quatrième fois, l'AJLC (association jeunesse loisirs Chevroux) propose une grande fête médiévale ces samedi 24 et dimanche 25 août, au bord du plan d'eau intercommunal de Reyssouze. Cette manifestation prend cette année une dimension particulière. Les organisateurs présentent en effet plusieurs nouveautés dans un programme qui s'appuie toujours sur le socle « historique » des multiples troupes médiévales pour animer le village d'Azragor. Ce village formé d'une trentaine de tentes et d'échoppes médiévales et habité de quelque deux cents personnes en costumes d'époque, baignera le public dans le moyen âge. On y verra artisans, apothicaires, cuisine médiévale combats, ou encore duels, tirs au trébuchet, d'artillerie, d'arcs et d'arbalètes, joutes équestres, danses médiévales... Sans oublier les lieux d'échanges avec les visiteurs qui, pendant deux jours, en feront une fête interactive.

« Comme nouveautés, nous avons cette année en exclusivité dans la région quatre représentations de 30 mn sur les deux jours, d'un spectacle donné par Jacques-Olivier Travers qui est reconnu en Europe, pour présenter six rapaces en vol avec ses buse, faucon, hibou, aigle... Ces oiseaux seront aussi présentés en permanence sur un stand. Il y aura également une autre exclusivité le samedi : un spectacle de dressage de chien avec un troupeau d'oies et de brebis. Le soir un spectacle équestre de feu sera donné pendant 35 mn par La Tribu d'Urga. Et à l’avantage du public, nous avons mis en place une nouvelle formule tarifaire avec une entrée unique qui donne accès à tous les spectacles sans avoir à repayer en cas de sortie de la fête » annonce Anthony Joubert-Laurencin, l'un des initiateurs et piliers de cette manifestation.

Les festivités :

10 heures : ouverture du village et tirs d'artillerie. 10 h 30 : démonstration d'archerie. 11 h 30 : spectacle de rapaces en vol. De 12 heures à 14 heures : temps de vie au village. 14 heures : tirs d'artillerie. 14 h 30 : démonstrations d'escrime au moyen âge. 15 heures : joutes équestres et jeux équestres médiévaux. 16 heures : tirs au catapulte au-dessus du plan d'eau. 16 h 30 : spectacle de rapaces en vol. 17 heures : formation en ligne de piquiers 18 heures : tirs d'artillerie. 18 h 30 : spectacle donné par la cavalière Esclarmonde et son fidèle destrier, danse équestre. 19 heures : tirs de catapulte au-dessus du plan d'eau. Entrées : 7 euros (adultes) et 2 euros (moins 12 ans).

Entrées : 7 euros (adultes) et 2 euros (moins 12 ans).          

Aux innocents les mains pleines. Ce dicton s'est vérifié vendredi matin au bord du plan d'eau intercommunal où avait lieu la quatrième séance d'initiation à la pêche donnée en faveur des résidents du camping Champ d'été par Fernand Neumer, président de l'Ablette bressane et son équipe.

Alors que le grand concours de pêche de la veille avait été peu fructueux pour les

« spécialistes » (comme on peut le lire par ailleurs), coup de théâtre vendredi matin, vers 10 h 30, dans un groupe de 22 adultes et enfants du camping, Candy James, une jeune fille qui habite à Denicé dans le Beaujolais, venait de capturer un brochet de 62 cm pour un poids de 1,980 kg.

« C'est un réel exploit de prendre un brochet aussi gros avec une canne de 4 mètres et une ligne montée avec un hameçon de 18 avec un asticot comme appât » jubilait Fernand Neumer. Passé la pose photo de Candy avec ses parents et les animateurs de cette séance d'initiation, le brochet a été emporté vers le camping où il doit être cuisiné pour un prochain repas de famille.

A l'initiative d'un noyau dur de futurs conscrits de 20 ans : Clément Lopez (président), Marine Vaissaud, Julie Chalons, Dylan Pacquelet, Alexandra Thénoz et Benjamin Peulet, un concours de pétanque avait lieu samedi après-midi sur la promenade. Les organisateurs mettent en place la fête des classes en 4 qui aura lieu le dernier samedi de février 2014. Leur objectif était était de produire des fonds qui seront sans doute fort utiles pour organiser la prochaine journée des conscrits.

Cette première pour la jeune classe en 4 a été couronnée de succès avec 26 doublettes présentes au rendez-vous sous le frais ombrage des tilleuls de la Promenade, malgré un contexte de très forte concurrence. Ce qui n'était pas pour déplaire à Christine Pollet, fondatrice de l'amicale des classes en 4, il y a bientôt 30 ans, qui voyait dans la jeune équipe des conscrits de 20 ans une excellente relève.

 Ce premier concours de pétanque bénéficiait du soutien logistique de la Pétanque pontévalloise et de Jean-Pierre Vaissaud qui a aidé à l'organisation des parties. Résultats :

Concours général :

Perdants en demi-finales : Gaby Boulachon et Jacky Pelleter (Bâgé) ; Corentin Le Meur (Ambérieu-en-Dombes) et Quentin Sandron (Villefranche-sur-Saône).

Finale : Paul Foussinaud et Pierre Josserand (AJL Bourg-en-Bresse) s'imposent 13 à 11 face à Ludovic Bontemps et Bruno Bourdais (Tournus).

Concours complémentaire :

Finale : Michelle et Régis Badoux (Gorrevod) s'impose 13 à 12 face à Philippe Szkudelska (Feillens) et Benjamin Rorgue (Pont-de-Vaux).

Le 51e salon des arts pontévallois a fermé ses portes dimanche soir sur un bilan satisfaisant pour l'équipe du président Gérald Svoboda. Ces bénévoles, Andrée Genevois, Martine Mong, Monique Dutter-Lemierre, Carole Pacquelet, Evelyne Chabannes, Gilbert Morel, Serge Jacquiller, Michel Côte, André Descottes, Christian Reynaud et Daniel Fontaine, tous peintres amateurs et adhérents de l'associations n'auront, une fois encore, pas ménagé leur peine pour réussir une manifestation artistique de qualité tout en assurant des permanences les jours d'ouverture de la salle des fêtes.

Bilan de ces quatre semaines d’un salon qui exposait 337 oeuvres (peintures et sculptures) présentées par 129 exposants : 3 000 visiteurs et 32 oeuvres vendues. Soit un bilan dans la moyenne des saisons précédentes.

A signaler cependant que lors du 50me salon, 35 oeuvres avaient trouvé preneur pour un total de 3 300 visiteurs.

A noter également des exposants originaires des deux rives de la Saône, mais encore de diverses régions de France. A leurs côtés, un peintre Russe, Vadim Tugolukov résident de Lekaterinbourg, ville de l'Oural, lequel exposait deux tableaux.

Au cours de cette saison d'été, Nelly Gentil supplée à Bénédicte Fourneaux, la responsable de la Maison de l'eau et du tourisme, pour les mois de juillet et d'août, et assure les permanences.

Cette professeure des écoles suppléante dans l'enseignement privé habite à Saint-Jean-sur-Reyssouze. Elle possède une solide formation : licences en anglais et en histoire de l'art, auxquelles s'ajoute à un BTS tourisme. Son rôle consiste à accueillir les visiteurs de l'exposition interactive et à assurer les départs de visites sur les chemins de randonnées, notamment en confiant aux intéressés du matériel optique, des audio et visioguides. Nelly Gentil dit se plaire dans ce travail pour le contact qu'elle a avec des visiteurs de passage français et étrangers.

Autres fonctions importantes assurées par Nelly pendant l'été avec Bénédicte Fourneaux : l'accueil de centres aérés de la région. Ils sont en effet de plus en plus nombreux à recourir la Maison de l'eau 

 et de la nature pour des stages d'une journée portant sur la visite de l'exposition interactive et des sorties de découvertes, notamment autour du plan d'eau où se déroulent des séances d'initiation à la pêche en collaboration avec l'Ablette bressane. Grâce à la diversité des produits commercialisés depuis son ouverture il y a trois ans, cet équipement communautaire semble avoir atteint, dès à présent, son rythme de croisière.

Dix voitures et une trentaine de personnes étaient dimanche matin au départ du 20e rallye de la Bresse qui avait lieu comme d'habitude à l'Office de tourisme où Gilles Debost, président de l'OTSI, lui-même engagé parmi les concurrents, et une petite équipe composée de Frédérique Couturier, André Descottes, Bernard Bouillet et Pierre Furzac, proposait le traditionnel café et brioche aux participants.

Munis d'un document proposant une première énigme : « partez plein gaz (tout en respectant les limitations de vitesse) vers le village de Bresse qui en possède d'énormes dans son sous-sol ». Elle indiquait la première destination. Tous ont pris les voitures pour rejoindre le village où avait lieu regroupement des concurrents venus des huit autres OTSI de Bresse. Il s'agissait évidemment du village d'Etrez, célèbre pour son stockage de gaz naturel.

 Avec entre autres un arrêt au château des compagnons du devoir de Pont-de-Veyle, à midi, pour le repas tiré du sac, ce rallye s’est achevé au château d'Epeyssolles à Vonnas, l'un des fiefs de Georges Blanc. La remise des prix et la soirée de clôture s’y sont déroulées.

Les meilleurs concurrents partis de Pont-de-Vaux étaient Véronique Gauche de Craponne, dans le Rhône (7e), Pierre et Vanessa Lebel de Rouen (17e), Thierry Cureau et Yves Fattet de Brienne. Ces équipages ont gagné chacun quatre repas au restaurant, et de quoi faire perdurer les plaisirs rencontrés au cours de ce rallye. Quant à Gilles Debost, il a terminé en milieu de tableau à la 36e place sur 94 véhicules engagé. Ceux-ci ont acheminé 320 personnes sur un itinéraire d'une centaine de kilomètres parcourus à travers la Bresse.